Air Algérie : fin du confinement obligatoire pour les voyageurs

Un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. (Par Mindaugas Dulinskas - stock.adobe.com)

Bonne nouvelle pour les voyageurs algériens en provenance de l’étranger : les restrictions sanitaires sont allégées.

Dans une note datée du 25 juillet, adressée à plusieurs ministères, le Premier ministre annonce notamment la fin du confinement obligatoire de cinq jours imposés depuis le 1^er juillet aux voyageurs de toutes les compagnies aériennes opérant vers l’Algérie dans le cadre de la réouverture partielle des frontières.

Désormais, le protocole sanitaire pour les voyageurs entrant en Algérie se résume à deux tests covid-19. Un test PCR négatif datant de moins de 36 heures doit être présenté à l’embarquement à l’étranger. Une fois en Algérie, le voyageur subira un second test antigénique.

La note du Premier ministre ne précise pas les modalités d’application de la nouvelle mesure concernant le second test. Sera-t-il effectué directement à l’aéroport ou dans des structures sanitaires ?

La fin du confinement obligatoire concerne les passagers voyageant à bord d’Air Algérie et de toutes les compagnies aériennes étrangères qui opèrent des vols vers les aéroports algériens.

Le Premier ministre semble avoir suivi les recommandations de membres du comité scientifique, notamment le Dr Mohamed Bekkat Berkani. Ce dernier a estimé à plusieurs reprises que le confinement obligatoire n’avait aucune utilité. Il a appelé à instaurer un double test, au départ et à l’arrivée.

La fin du confinement obligatoire a également été rendue nécessaire par la rareté des places dans les hôtels, surtout après la transformation du complexe le Mazafran en hôpital covid-19.

Enfin, cette décision devrait ouvrir la voie à une augmentation du nombre de vols depuis l’étranger. Actuellement, une quinzaine de vols hebdomadaires sont assurés par Air Algérie et huit compagnies étrangères avec six pays : la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Turquie et la Tunisie.

La rareté des vols a engendré des tensions sur les billets, provoquant une forte hausse des prix.