Avion : une passagère applaudie pour avoir refusé d’aider une maman

Par nadezhda1906 | Adobe stock

Voyager avec des enfants en bas âge en avion est stressant tant pour les parents que pour les autres passagers. Cela est d’autant plus stressant sur les vols longs courriers.

Là, les autres passagers ont tendance à ignorer les enfants perturbateurs pour ne pas gêner encore plus les parents en difficulté.

Mais il y a des cas où lesdits enfants dépassent les limites. Quand vous vous retrouvez avec un enfant derrière vous qui tape sur votre dossier et vous tire les cheveux tout au long du vol, votre patience risque de s’effriter à mesure que vous recevez des coups de pieds.

Avion : « J’ai reçu des coups de pieds pendant la majeure partie du vol »

Sur le forum de discussion populaire Reddit, une passagère a rapporté l’histoire qui lui est arrivée il y a quelques mois de cela. Le post a vite atteint les 8 800 votes sur le fil de discussion « Suis-je un enfoiré ? ».

La femme raconte : « J’avais un vol de quinze heures qui commençait à 20 heures et j’avais prévu de dormir tout au long du vol pour faire passer le temps et rattraper mon retard de sommeil après avoir voyagé pendant plus de 24 heures ».

La passagère était assise aux côtés de son mari, et derrière eux, se trouvait une petite famille de trois membres : un papa et une maman avec une enfant sur les genoux. Mais la femme précise que l’enfant avait environ 3 ans, « plus âgée que la limite de moins de 2 ans pour qu’un enfant voyage gratuitement sur les genoux d’un parent ».

Durant les deux premières heures de vol, « l’enfant a donné des coups de pied dans les sièges de mon mari et moi, s’est levée sur les genoux de son parent pour m’attraper les cheveux et tirer sur ma chemise, et a poussé les papiers dans le dossier du siège entre nos deux sièges, en nous donnant des coups de pied avec les papiers ».

Se montrant compréhensifs, la femme explique que son mari et elle n’ont rien dit, sachant pertinemment qu’il est difficile de voyager avec des enfants.

« Suis-je une enfoirée pour avoir refusé de relever mon siège ? »

Après 4 longues heures de vol et de coups de pieds imprévus, la fillette s’est enfin endormie. À ce moment, la passagère décide qu’il est temps pour elle de se reposer. Elle incline donc son siège d’environ trois quarts, suffisamment pour dormir confortablement, mais pas trop pour ne pas gêner la maman derrière elle.

Mais comme la fillette était plus grande que la norme des 2 ans pour s’asseoir sur les genoux de ses parents, la mère s’est vite sentie oppressée.

« Elle m’a immédiatement tapée sur l’épaule pour me demander de remonter mon siège afin qu’elle puisse s’installer confortablement. Et je suis sûre qu’avoir un enfant sur les genoux n’est pas très agréable, surtout quand il est grand et que le vol est long », dit la femme.

Mais cela ne l’a pas empêchée de profiter de son siège, comme elle le précise : « Je suis cependant restée en position allongée, car j’estimais avoir assez supporté que son enfant me mette mal à l’aise pendant des heures et m’empêche de dormir alors que j’en avais besoin ».

Bien que sachant que la mère derrière elle était à l’étroit, la femme a préféré profiter de son siège pour se reposer. Elle demande donc : « Suis-je une enfoirée pour avoir refusé de relever mon siège ? ».

Les internautes félicitent la passagère pour sa réaction

À la suite de cette histoire, les utilisateurs du forum Reddit ont répondu en masse que la femme n’était pas dans son tort et qu’elle a eu raison de faire ce qu’elle a fait.

Sur les 1 300 commentaires, la plupart soutiennent la femme. « J’incline mon siège comme bon me semble et je me fiche d’être considéré comme un enfoiré pour cela », écrit l’un d’eux.

Un autre ajoute : « Un vol de 15 heures avec un enfant sur les genoux ? Payez-leur un siège et rendez service à tout le monde ! ».

Un autre encore soulève une question plus pertinente : « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas en tort, mais je ne pense pas que les parents le soient non plus. Je blâme plutôt les compagnies aériennes qui nous entassent dans les avions comme des sardines ».