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France : un policier d’origine algérienne au cœur d’un scandale

France : un policier d’origine algérienne au cœur d’un scandale

La brigade anticriminalité du 18e arrondissement de Paris a été éclaboussée par un scandale retentissant. Six policiers ainsi que deux indicateurs comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris à partir de ce mercredi 3 février pour corruption, trafic de drogue et blanchiment d’argent, selon Ouest France.

Des enveloppes et des biens immobiliers en Algérie

Parmi eux figure Karim M, le principal prévenu. C’est un brigadier âgé de 47 ans surnommé ‘’Bylka’’ (le Kabyle, NDLR). Ce dernier se trouve en détention provisoire depuis juin 2019.

L’inspection générale de la police nationale française a été alertée par un ex-policier en 2018. Selon lui, Karim M touchait de l’argent auprès des dealers en contrepartie de leur protection.

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Le principal prévenu dans cette affaire, qui était bien noté par sa hiérarchie, serait même impliqué dans un trafic de drogues. “Bylka s’entend avec eux pour interpeller la concurrence’’, selon la même source qui cite le témoignage du lanceur d’alerte.

Karim M aurait généré des revenus qui ont atteint des dizaines de milliers d’euros entre 2014 et 2019. Les enquêteurs ont découvert que le brigadier de 47 ans détenait neuf téléphones portables et gérait un hôtel et un bar.

‘’Bylka’’ n’utilisait pas de carte bancaire et n’avait pas retiré d’argent pendant quatre ans. Il posséderait également plusieurs biens immobiliers en Algérie où il se rendait fréquemment, ajoute Ouest France.

Karim nie toute implication devant les enquêteurs 

Selon son avocat, Karim M « conteste formellement tout acte de corruption ou de complicité de trafic de stupéfiants ».

Quand il a été interrogé par les enquêteurs de la police des polices, ‘’Bylka’’ a évoqué des “rumeurs de corruption lancées par les trafiquants de drogue pour lui nuire’’. Il a déclaré avoir été abusé par ses indicateurs.

Le procès devrait se poursuivre jusqu’au 12 février. D’autres fonctionnaires, qui ont été suspendus, sont accusés de faux, de transport de stupéfiants, ainsi que de violences.

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