Hausse des vols Air Algérie : l’interminable attente

Photo par Mindaugas-Dulinskas / Adobe Stock

 Le compte à rebours a commencé : trois semaines nous séparent du mois de Ramadan et plus que quelques semaines avant l’été… Pourtant, les voyageurs algériens ne sont toujours pas fixés sur leur sort.

A 15 jours de la fin du programme d’hiver des vols, les Algériens de l’étranger ne savent toujours pas s’ils pourront réserver un billet d’avion pour venir passer le Ramadan, l’Aïd el Fitr ou les vacances en Algérie cet été.

Le programme des compagnies aériennes de l’été prochain, dont Air Algérie, sera effectif à compter du 27 mars. Au menu : plus de vols, plus de destinations, mais combien ? Pour le moment aucun détail concret ni fiable sur lequel s’appuyer.

Or, maintenant que la hausse du nombre de vols est actée, il est important d’annoncer les programmes de vols pour que les voyageurs algériens puissent s’organiser. Il est souvent question de familles qui doivent prendre en compte plusieurs paramètres avant de voyager.

Il y a 9 mois, la réouverture partielle des frontières a été annonciatrice d’espoir et de bonnes nouvelles pour la suite, cependant le mystère continue et a même trop duré, selon les voyageurs algériens qui sont les premiers impactés par ce suspense interminable, sans parler de la crise sanitaire et ses répercussions qui ont laissé des séquelles.

Vols vers l’Algérie : un retour à la normale utopique ?

Il est indéniable que la pandémie aura marqué un avant et un après. Les mesures anti-Covid liées au voyage sont toujours d’actualité et même si la tendance est à l’assouplissement, 2022 restera placé sous le signe des restrictions.

Aïcha, 56 ans, fait partie de ces Algériens à bout de patience qui attendent l’ouverture des billets pour la période avril/mai et ont beaucoup de mal à être optimistes. Cette secrétaire médicale installée en France depuis une dizaine d’années espère pouvoir venir passer l’Aïd et une partie de l’été à Alger auprès des siens. 

« On ne sait pas sur quel pied danser. On entend tout et son contraire. On va encore devoir se battre comme des acharnés pour pouvoir réserver un billet d’avion, et avoir ensuite jusqu’au départ la peur au ventre de le voir s’annuler à la dernière minute. C’est épuisant. »

Si le gouvernement algérien ne fait planer aucun doute et se veut rassurant concernant une possible fermeture des frontières à moyen ou long terme, il reste difficile de se projeter et de rester positif après tous les rebondissements de ces derniers mois.