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Voyages et Tourisme

Le retour à la vie normale s’accélère en Europe

Photo par Beboy / Adobe Stock

Depuis hier dimanche 20 juin, le couvre-feu n’est plus en vigueur en France. Les Français peuvent désormais sortir le soir en toute liberté. Une étape importante qui marque un retour à la vie normale dans un pays durement touché par le covid-19.

Illustration de ce retour à la normale, ce lundi soir, la Fête de la musique sera célébrée, avec quelques restrictions pour limiter les rassemblements sauvages.

La France est l’un des derniers pays européens à avoir levé le couvre-feu. Les pays européens retournent de plus en plus à la vie normale, signe de l’amélioration de la situation sanitaire sur ce continent touché comme le reste du monde par la pandémie de la maladie à coronavirus covid-19.

La campagne de vaccination bat son plein en Europe, avec plus de 300 millions de doses de vaccins contre le covid-19 injectées au sein de l’Union européenne, contribuant au retour à la normale et poussant les autorités des pays à prendre des mesures visant à assouplir les restrictions mises en place dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

Les voyageurs circulent désormais librement entre les différents pays européens. Les touristes étrangers, notamment issus de pays où l’épidémie a reculé, sont également de retour.

Les supporters de retour dans les stades 

Aucun exemple n’est aussi marquant symboliquement que celui constaté durant le Championnat d’Europe des Nations. Organisé ce mois de juin à travers toute l’Europe après avoir été reporté l’an dernier à cause de la pandémie de covid-19, l’Euro 2020 a été l’occasion de revoir des milliers de spectateurs présents dans les stades pour soutenir leurs sélections nationales.

L’exemple le plus frappant a été offert à Budapest lors du récent match opposant la Hongrie à la France, qui s’est soldé par un match nul avec un but partout. Le stade Puskas Arena était plein à craquer avec une affluence de 60 000 spectateurs venus soutenir la sélection nationale hongroise.

Les capacités d’accueil durant cet Euro 2020, qui se dispute sur l’ensemble de l’Europe plutôt qu’un ou deux pays organisateurs, n’ont pas été fixées par l’UEFA mais par les différentes autorités des pays concernés. C’est donc le gouvernement dirigé par le sulfureux président Viktor Orban qui a décidé d’autoriser une capacité d’accueil à 100 % durant le tournoi.

Les plafonds autorisés ont varié selon les pays, avec un seuil minimum de 20 % imposé par l’UEFA. Alors que le stade de Budapest opère à 100 % de capacité, des stades comme ceux de Saint-Pétersbourg et Bakou ont été autorisés à opérer à 50 % de capacité.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux à l’intérieur de l’enceinte du Puskas Arena durant la rencontre Hongrie – France renvoient sans difficultés aux ambiances qui existaient dans les stades de football avant le début de la pandémie du coronavirus, signe d’un retour à la normale tant espéré par les supporters de football.

Le retour de la bise

Les signes d’un retour à la vie normale n’ont pas seulement été observés dans les stades de football. Ils ont également été constatés dans des gestes symboliques ayant disparu suite à la pandémie de la maladie à coronavirus mais qui commencent à revenir progressivement.

Le geste le plus symbolique ayant fait son retour en Europe, notamment en France, est la traditionnelle bise de salutations effectuée entre deux personnes à leur rencontre. Celle-ci avait été la principale victime collatérale de la lutte contre la pandémie dans le cadre du respect des mesures barrières et de distanciation physique, imposant l’absence de contact rapproché entre les zones respiratoires entre deux individus afin de limiter la propagation de l’épidémie.

Signe que la situation va mieux et des messages forts envoyés par les responsables politiques, le président de la France Emmanuel Macron a réhabilité ce geste symbolique lors d’une cérémonie en présence de deux anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale.

Bien que le président français ait porté un masque, les deux anciens combattants salués de cette manière par Emmanuel Macron n’en portaient pas. Ça ne les a pas empêchés de poser leurs joues sur celles du président après avoir reçu la Légion d’honneur, plus importante distinction de la France.