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Un entrepreneur raconte sa mésaventure avec Air Algérie

Un entrepreneur raconte sa mésaventure avec Air Algérie

Un avion d'Air Algérie sur le tarmac (Par Tobias Arhelger - stock.adobe.com)

C’est une mésaventure bien particulière qu’à vécue ce chef d’entreprise algérien basé au Royaume-Uni. Hakim Ait Abderrahim dirige la maison d’édition Scarlett Letter House à Londres. Invité en tant qu’exposant au prochain Salon international du livre à Alger (du 24 au 31 mars), il a connu toutes les peines du monde pour rentrer au pays.

N’ayant trouvé aucune réservation en ligne entre Londres et Alger, l’entrepreneur algérien décide de se diriger vers l’aéroport de London Heathrow afin de s’inscrire sur la liste d’attente.

Premier accroc, ce n’est pas une employée d’Air Algérie qui prend charge sa demande mais une fonctionnaire de l’aéroport. Il inscrit son nom et prénom au stylo et on lui indique qu’on le rappellera vers midi, soit 2 heures avant le décollage.

Air Algérie critiquée

Par précaution, Hakim Ait Abderrahim se rend au guichet d’enregistrement afin de notifier son inscription en liste d’attente au chef d’escale, une employée d’Air Algérie. Il explique sa situation et indique sa participation au SILA comme exposant (au pavillon central). Signalons qu’à ce moment-là, les livres de Hakim Ait Abderrahim sont déjà à Alger.

Après 2 heures d’attente, aucune nouvelle ne lui est parvenue.

À travers son témoignage, Hakim Ait Abderrahim a voulu dénoncer le manque de communication de la part d’Air Algérie, mais aussi les passe-droits et le manque de respect que subissent les clients.

Il estime qu’au prix des billets de la compagnie aérienne nationale, la moindre des choses serait de montrer plus de transparence et de conscience professionnelle.

Un frein pour l’investissement de la diaspora

L’entrepreneur algérien estime que c’est ce genre de comportements qui freinent les ardeurs des investisseurs algériens à l’étranger. Ce “sabotage“, comme il le décrit, décrédibilise les compétences nationales et handicape le développement du pays. D’autant plus que dans son cas, il s’agit là “d’un exposant pour un Salon qui apporte du savoir au pays et essaie de le vulgariser“, dit-il.

Selon Ait Abderrahim, l’après SILA aurait été “l’installation d’imprimeries afin de produire les éditions anglaises localement et ainsi réduire ses importations“. Il ajoute : “Il nous coûte moins cher de produire et de payer les droits d’auteur que d’importer le produit fini“.

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