Royal Air Maroc veut atteindre 130 avions d’ici 2030

Un avion de la RAM / Par JackF - stock.adobe.com pour VVA - Visas & Voyages

En prévision de la Coupe du monde 2030, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM), s’est fixé l’objectif d’atteindre 130 avions dans sa flotte. C’est ce qu’a révélé le PDG de la compagnie lors d’une récente sortie médiatique.

Dans le cadre de son plan de développement adopté, la RAM prévoit de renforcer sa flotte d’avions pour atteindre un total de 130 appareils d’ici 2030, date de la tenue du Mondial de football qui sera organisée conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

La RAM réclame une augmentation de la capacité de l’aéroport de Casablanca

Selon son PDG, Abdelhamid Addou, cité ce dimanche 5 mai par le site d’information Bladi, la compagnie compte bien ajouter sa pierre à l’édifice de cet évènement planétaire. La RAM a « anticipé le désir du Royaume d’accueillir cet événement mondial », dit-il.

Le renforcement de la flotte de Royal Air Maroc, estimée actuellement à une cinquantaine d’avions, devra également toucher l’aéroport de Casablanca Mohamed V. Cette infrastructure doit en effet s’adapter pour absorber la croissance de la compagnie nationale.

À ce propos, le premier responsable du transporteur souligne qu’avec  «130 avions utilisant près de trois quarts d’entre eux de manière continue à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, il est nécessaire d’augmenter la capacité de l’aéroport pour absorber cette croissance ».

Dans cette optique, il annonce la construction d’une nouvelle aérogare et d’une piste d’atterrissage dans cet aéroport, insistant particulièrement sur la nécessité de respecter les délais de construction.

Une nouvelle gare pour le TGV « Al Boraq » à l’aéroport de Casablanca

Il appelle aussi les autorités concernées à prévoir des plans alternatifs pour faire face à la demande actuelle. Parmi les projets prévus au sein de l’aéroport de Casablanca, on cite la construction d’une nouvelle gare pour le train à grande vitesse « Al Boraq » à l’intérieur du nouveau terminal.

Cette infrastructure devrait, par exemple, permettre aux voyageurs au départ de Washington à destination de Tanger de prendre un billet d’avion pour Casablanca, puis de rejoindre Tanger par TGV, selon toujours le même responsable.

Le PDG de Royal Air Maroc a, par ailleurs, mis en avant l’importance de relier les aéroports du pays aux villes pour faciliter le déplacement des voyageurs à leur arrivée au Maroc et ainsi remédier au problème de disponibilité des taxis.

SUR LE MÊME SUJET :

Royal Air Maroc renforce son offre avec l’Europe avec de nouvelles lignes

Voyage au Maroc : 2 villes classées parmi les plus chères d’Afrique