Laetitia Lina Derridj a un profil atypique. Cette actrice franco-algérienne a été révélée sur Netflix avec la télé-réalité à succès Ultimatum.
Elle décide pourtant de tout plaquer en France pour s’installer en Algérie et ouvrir un café au concept original. Voici son histoire.
C’est à Alger que la comédienne a reçu l’équipe du média vidéo Liik, dans son café Majorelle, un lieu décoré aux couleurs bleue et blanche et pensé comme un espace de rencontres.
« Je suis complètement tombée en admiration pour ce lieu, avec ses couleurs bleue et blanche, c’est vraiment l’âme d’Alger la Blanche ! », confie-t-elle dans une récente vidéo postée sur TikTok.
Dans sa carte audacieuse, Lina mise sur des recettes traditionnelles qu’elle remet au goût du jour, à l’instar de la baklawa en verrine, baptisée « bakla-wow », avec amandes, noix et mousse pralinée.
Autre recette osée : le msemen salé ! « Chez Majorelle, on mange le msemen avec des merguez, des légumes, et une petite sauce blanche pour adoucir le tout ».
« On ne se rend pas compte à quel point on est chanceux ici »
Au-delà du menu, l’actrice insiste sur la dimension sociale de son établissement. Ce qu’elle souhaite avant tout, c’est « créer une cohésion entre les gens, comme pendant les repas de Ramadan, un moment convivial ».
Un parti pris que Lina Derridj assume complètement, elle qui n’hésite pas à mettre en avant la culture de son pays d’origine : « Je voulais respecter tout ça, m’adapter à mon pays, et pas l’inverse ».
@liiktv« J’ai voulu m’adapter à l’Algérie et non le contraire » 💃 Elle, c’est Lina Derridj, une femme franco-algérienne de 32 ans qui cumule déjà plusieurs vies. 🎬 Actrice, elle a participé à la série de télé réalité « Ultimatum » sur Netflix. 🥯 Également nutritionniste et hypnothérapeute, elle a décidé de s’installer en Algérie pour ouvrir son propre restaurant brunch. 👉 Courez au Majorelle pour découvrir les msemens merguez ! 📍 Majorelle Alger♬ son original – Liik
Avec une mère algéroise et un père kabyle de Tizi Ouzou, la jeune femme de 32 ans se sent « plus algérienne » que jamais, et selon elle, c’est une vraie chance.
« On ne se rend pas compte à quel point on est chanceux ici, humainement parlant. Les gens sont gentils, on s’entraide, on s’assoit à côté de personnes qu’on ne connaît pas et on discute. Ça me manque vraiment dans ma vie quotidienne et professionnelle », confie-t-elle.
Et d’affirmer en conclusion : « Ce que j’ai ici, je ne le trouverai nulle part ailleurs ».