Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a abordé ce samedi 13 septembre la question de la délivrance des visas pour l’Algérie.

L’Algérie est considérée comme l’un des pays les plus difficiles d’accès en raison de sa politique en matière de visas, basée sur la réciprocité. Une difficulté que rencontrent aussi bien les touristes que les hommes d’affaires étrangers.

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère, Attaf a d’emblée expliqué que l’investissement ne peut pas être limité uniquement à la question de délivrance des visas, soulignant que le rôle de la diplomatie dans l’investissement est pratiquement « routinier ».

Visa pour l’Algérie

« Si la question des visas à elle seule suffisait à attirer les investissements étrangers en Algérie, nous aurions transformé toutes les représentations consulaires et diplomatiques en des bureaux de traitement de visas », a-t-il ironisé.

Attirer les investisseurs étrangers dans le pays « n’est pas aussi simple que ça ». L’opération nécessite, selon l’intervenant, une organisation sur plusieurs fronts et l’implication de plusieurs secteurs.

De même, le chef de la diplomatie algérienne ajoute que l’opération nécessite aussi la préparation d’un climat propice au développement de l’investissement étranger dans le pays, car « le problème de l’investissement en Algérie était lié au climat des affaires ».

« Les choses s’améliorent »

Dans ce sens, il explique que la question de délivrance des visas à des investisseurs étrangers ne peut pas, à elle seule, résoudre ces problèmes, sans la mise en place d’un climat d’affaires propice.

« Lorsque l’on met des restrictions sur les investissements, les visas ne peuvent en aucun cas les supprimer », a ajouté le ministre pour mieux étayer ses propos.

D’ailleurs, toujours selon lui, le climat des affaires en Algérie s’est nettement amélioré ces derniers temps. « Les choses vont bon train actuellement et nous n’avions introduit aucun changement sur les visas, qui sont soumis aux mêmes règles », souligne-t-il.

« Les investissements affluent vers l’Algérie parce que le climat a changé, grâce à de nouvelles politiques mises en place pour améliorer la gestion des affaires économiques dans le pays », affirme le ministre des Affaires étrangères.

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