Les consulats d’Algérie en France se préparent pour une importante célébration historique pour la diaspora le mois prochain : les massacres du 17 octobre 1961 de Paris. À Lyon, une stèle commémorative dédiée à l’événement sera inaugurée.

Tout comme en Algérie, les membres de la communauté nationale à l’étranger célèbrent aussi les différentes fêtes nationales. Pour marquer ces évènements, les représentations consulaires algériennes mettent en place des programmes riches et variés à leur profit.

Une stèle commémorative sera inaugurée à la place Gabriel Péri, Lyon

En prévision de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961 à Paris, les consulats d’Algérie se préparent d’ores et déjà pour l’évènement. À Lyon, les préparatifs vont bon train en collaboration avec les associations.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 15 septembre, le consulat général d’Algérie à Lyon a fait savoir qu’une rencontre a eu lieu au siège de la représentation consulaire avec des associations pour préparer l’évènement.

« Rencontre au siège du consulat général avec les responsables des principales associations pour préparer la commémoration des massacres du 17 octobre 1961 », lit-on dans le communiqué.

Cette année, et grâce au travail inlassable de la communauté algérienne de cette région, « une stèle sera inaugurée à la place Gabriel Péri (Lyon), le 17 octobre à 14 h 30 », précise la même source.

Un évènement important pour les membres de la diaspora en France

La commémoration des massacres du 17 octobre, qui avaient eu lieu à Paris, est l’une des plus importantes célébrations historiques pour les membres de la diaspora algérienne en France.

En réponse à l’appel de la Fédération de France du FLN, dans la nuit du 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens et d’Algériennes, parfois accompagnés de leurs enfants, avaient manifesté pacifiquement dans la capitale française.

La manifestation a été organisée pour dénoncer le couvre-feu discriminatoire décrété à l’encontre de la communauté algérienne par le préfet de police Maurice Papon.

Mais les autorités françaises avaient violemment réprimé les manifestants.  Plusieurs d’entre eux avaient été exécutés sommairement par balles, jetés vivants dans la Seine ou battus à mort. Plus de 400 victimes selon les estimations de la Fédération de France du FLN .

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