Le projet de modernisation et de développement de l’aéroport international d’Alger – Houari Boumediene s’accélère.
Il a fait l’objet d’une deuxième réunion au ministère des Transports en une semaine, avec comme principal axe la réduction du temps d’attente des voyageurs lors des contrôles de sécurité.
Les autorités veulent accélérer la cadence de réalisation des projets relatifs à la modernisation et au développement des services de la plus grande infrastructure aéroportuaire du pays.
En l’espace d’une semaine, deux réunions ont été consacrées à cette question. Celle tenue ce mardi 23 septembre a pour objet d’évaluer l’état d’avancement de « la concrétisation d’une nouvelle vision pour le développement des services de l’aéroport », indique un communiqué du ministère.
Simulation des délais d’attente
Le premier responsable du secteur, Saïd Sayoud, a demandé, lors de la précédente rencontre, la réalisation d’une vidéo de simulation illustrant avec précision la durée du parcours classique (entrée, enregistrement, contrôle, embarquement) comparé au parcours intelligent.
La présentation a « clairement mis en évidence une grande différence en termes de rapidité, de fluidité et d’efficacité » entre les deux parcours (classique et intelligent), démontrant ainsi « le besoin urgent d’adopter des solutions numériques modernes », ajoute la tutelle.
À l’issue de la présentation de comparaison, le ministre a donné une série d’instructions visant à améliorer le transit des voyageurs via l’aéroport d’Alger, dont le remplacement du système d’empreintes « par des solutions numériques et intelligentes » pour éviter la surcharge et assurer la fluidité du trafic.
Un cahier des charges permettant de conclure des contrats efficaces
De même, il a appelé à accélérer l’opération de modernisation, en élaborant un cahier des charges permettant de conclure des contrats efficaces pour garantir une réalisation rapide et une exécution en toute transparence des projets de modernisation, dans le cadre du respect des normes internationales.
La mise en place des nouveaux systèmes de traitement des passagers passe aussi par la coordination entre les différents acteurs de l’aéroport d’Alger, à commencer par les services de sécurité et les douanes et jusqu’à l’établissement de gestion de l’infrastructure.
Par ailleurs, le ministre des Transports a tenu à saluer la direction de l’aéroport d’Alger pour le progrès « considérable enregistré dans l’élaboration de ce projet stratégique », ainsi que les services de sécurité et les douanes.