David Djebara, jeune globe-trotteur et développeur basé au Royaume-Uni, a trouvé la solution pour visiter le monde sans exploser son budget.

Fils d’un père algérien et d’une mère tchèque, il combine télétravail et liens familiaux pour découvrir l’Europe, l’Amérique et l’Afrique, le tout en économisant plus de 4.300 €.

Un globe-trotteur aux origines algériennes qui parcourt le monde

Né de parents algérien et tchèque, David Djebara a grandi au Royaume-Uni, mais c’est ailleurs qu’il se sent chez lui.

« Ma mère est originaire de la République tchèque et mon père est d’Algérie, et nous avons beaucoup de famille là-bas, donc j’y vais régulièrement », confie-t-il dans les colonnes du média britannique The i Paper.

L’Algérie est ainsi une étape récurrente dans ses voyages, tout comme la Tunisie voisine, où il part souvent en vacances en famille.

En 2025, David a déjà visité 13 pays, dont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, le Canada et les États-Unis. Son astuce pour voyager à moindre coût ? Dormir chez des proches ou des connaissances.

Le globe-trotteur estime avoir économisé environ 4.300 € en évitant de séjourner dans des hôtels et des locations Airbnb.

Il explique : « 80 % du temps, je ne vais quelque part que si je connais quelqu’un là-bas et que j’ai un endroit où rester. Pas seulement pour le coût, mais je n’aime pas aller quelque part et ne connaître personne ».

L’avantage du télétravail pour voyager partout

Si le Tchéco-Algérien a autant l’occasion de voyager, c’est en partie grâce à un travail qui le lui permet : David est employé par Flexa, plateforme d’offres d’emploi, et profite ainsi d’une politique de « travail de n’importe où ».

Avec la confiance gagnée auprès de son employeur et 45 jours officiels de télétravail depuis l’étranger, il peut organiser des voyages sans sacrifier sa carrière, et il ne s’en prive pas.

« J’ai quitté le milieu de l’entreprise parce que je voulais travailler et voyager », dit-il.

Même quand il part sur un coup de tête, comme au Portugal avec un collègue, le voyageur jongle entre des matinées de travail dans des cafés et des après-midi découverte.

Il raconte : « J’ai tendance à travailler jusqu’en début d’après-midi, puis je profite pour explorer. Je me reconnecte souvent tard le soir ».

Une future installation en Algérie ?

Outre les loisirs et les voyages pas chers, David Djeraba profite de ses déplacements pour renforcer ses liens avec ses origines.

Entre une grand-mère en République Tchèque et une autre en Algérie, il diversifie les langues et les cultures, essayant d’en apprendre toujours plus.

« Maintenant, je peux communiquer avec elles encore mieux qu’avant, parce que j’ai pu passer quelques semaines avec elles et apprendre d’elles », affirme-t-il.

Au fil des séjours, il perfectionne son français, son espagnol, son tchèque, et s’initie même au kabyle, la langue de sa famille paternelle.

À terme, David espère apprendre l’arabe et envisage de s’installer hors du Royaume-Uni, un pays auquel il ne ressent pas d’attaches : « Bien que j’aie grandi ici, je n’ai aucun lien ici. Mes parents sont là, mais ils veulent partir un jour ».

Et de poursuivre : « Compte tenu de combien vous payez par rapport à la qualité de vie que vous obtenez ailleurs, je ne pense pas que cela en vaille la peine ».

L’Algérie, avec son coût de la vie accessible et ses liens familiaux, et la France, avec l’abordabilité de la propriété, figurent en haut de sa liste pour une éventuelle expatriation.

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