L’un des problèmes que les touristes étrangers redoutent de rencontrer au Maroc, c’est celui de tomber sur un chauffeur de taxi malhonnête, voire hargneux.
Plusieurs cas de touristes étrangers arnaqués ou harcelés par des chauffeurs de taxis ont été d’ailleurs enregistrés dans plusieurs villes du royaume.
À Marrakech, Agadir, Casablanca, Rabat, et plusieurs autres grandes villes marocaines, les chauffeurs de taxis ont acquis une mauvaise réputation. Plusieurs militants associatifs ont d’ailleurs dénoncé les comportements « anti-professionnels » de certains chauffeurs de taxis, notamment envers les touristes étrangers.
Taxis au Maroc : ils préfèrent les touristes aux Marocains
Certains chauffeurs refusent même de transporter des clients marocains et préfèrent se concentrer sur les touristes étrangers, des proies plus faciles, à qui ils peuvent facturer des courses plus chères qu’elles ne le sont réellement, indique le média marocain Bladi qui parle de pratiques scandaleuses.
Alors que certains chauffeurs refusent tout bonnement de faire tourner le compteur, évaluant la course par leurs propres critères, d’autres exigent des clients le paiement de frais supplémentaires, sans aucune justification.
Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, dans une déclaration au média marocain Al 3omk, qualifie ces comportements « d’anti-professionnels », soulignant que cela nuit à l’attractivité du Maroc en tant que destination touristique.
Touristes au Maroc : gare aux arnaques des taxis
Le même intervenant a dévoilé que les villes marocaines les plus touristiques connaissent des « violations répétées », appelant ainsi les autorités à être plus présentes afin de limiter les dégâts et de protéger les clients, notamment les touristes étrangers, de ce genre de dépassements.
Pour le secrétaire général de l’Union démocratique marocaine du travail cependant, bien que les comportements en question soient condamnables, il ne faut pas les généraliser sur l’ensemble des chauffeurs de taxi du Royaume.
Il dénonce ainsi une « campagne de diffamation » qui risque de porter atteinte à l’image des chauffeurs de taxis marocains sans apporter une solution à une véritable problématique qui dérange tout autant les touristes étrangers que les citoyens marocains.
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