Jeudi 16 octobre, Asma Babouche a officiellement présenté des lettres de créance au président bulgare Rumen Radev, confirmant ainsi sa prise de fonction en tant qu’ambassadrice d’Algérie en Bulgarie.
L’événement, relayé sur la page Facebook de l’ambassade d’Algérie à Sofia, a retenu l’attention notamment pour le choix vestimentaire de la diplomate : un caftan el-kadi, symbole du patrimoine algérien.

Le caftan el-kadi, également appelé caftan de Constantine, est l’un des habits les plus anciens et prestigieux d’Algérie.
Asma Babouche, la diplomate qui fait rayonner la culture nationale
Nommée à ce poste cet été et agréée par le gouvernement bulgare, Asma Babouche a choisi une tenue traditionnelle pour cette apparition officielle.
« Asma Babouche a présenté ses lettres de créance au président de la République de Bulgarie, Rumen Radev, marquant ainsi son rôle d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République de Bulgarie », indique la publication de l’ambassade sur Facebook.
Pour l’événement, l’ambassadrice d’Algérie arbore un superbe caftan el-kadi. Également appelé caftan de Constantine, il est l’un des habits les plus anciens et prestigieux d’Algérie.

Fidèle à l’habit traditionnel, le caftan de l’ambassadrice Asma Babouche est en velours noir orné de broderies de fil d’or.
« Sa beauté et son élégance sont rehaussées par le port du caftan, costume traditionnel algérien, symbole du patrimoine matériel algérien à travers l’histoire », félicite une internaute sur le réseau social.
Le caftan el-kadi, symbole de l’excellence algérienne
Son nom « el-kadi » signifie « juge », en référence à son usage originel par les juges avant de devenir un vêtement féminin de cérémonie et de noces.
Fidèle à l’habit traditionnel, le caftan de l’ambassadrice Asma Babouche est en velours noir orné de broderies de fil d’or, qu’on appelle la fetla et le mejboud.
Tout en élégance, le caftan el-kadi est témoin d’un savoir-faire transmis depuis des siècles. Depuis décembre 2024, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.

Asma Babouche a officiellement présenté des lettres de créance au président bulgare Rumen Radev.