Les étudiants algériens pourraient bientôt être intégrés dans le programme d’échange universitaire européen, Erasmus.
Erasmus (European Action Scheme for the Mobility of University Students) est un programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités, les grandes écoles et des établissements d’enseignement européens.
L’annonce de l’Union européenne
L’Union européenne (UE) a annoncé, jeudi 16 octobre, son souhait d’intégrer les étudiants des pays voisins du sud de l’Europe dans son programme d’échange Erasmus, dans le cadre d’un plan plus large visant à renforcer la présence du continent dans la région méditerranéenne.
Selon le journal Politico, l’inclusion d’étudiants non européens provenant de pays du Maghreb et du Moyen-Orient s’inscrit dans le cadre du « Pacte pour la Méditerranée », présenté jeudi par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.
L’Algérie fait partie des partenaires méditerranéens de l’Union européenne, aux côtés de l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine, la Syrie et la Tunisie. Ses étudiants seront donc concernés, une fois le projet mis en place.
Le Pacte pour la Méditerranée a pour ambition de « connecter les jeunes » et d’élargir les programmes Erasmus+ et Horizon Europe, afin de fonder une « Université méditerranéenne » aux multiples campus, explique la commissaire européenne à la Méditerranée, Dubravka Suica.
Des diplômes et des programmes conjoints entre les universités de la région
L’initiative, une fois concrétisée, permettrait également aux universités de la région de concevoir des diplômes et des programmes conjoints avec leurs partenaires de l’Union européenne.
« Nous allons également renforcer les partenariats en matière de talents avec le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, et faciliter la délivrance de visas, en particulier pour les étudiants », a encore assuré l’intervenante.
Le Pacte présenté jeudi dernier comprend plus de 100 projets, dont notamment le soutien aux réseaux 5G, l’amélioration de la connectivité mobile dans la région et plusieurs programmes axés sur les jeunes.
Il comprend également une proposition visant à doubler le budget de l’UE pour la région de la Méditerranée, le portant à 42 milliards d’euros.