Aéroport : la ruse d’une passagère pour garder sa coiffure intacte

Aéroport : la ruse d’une passagère pour garder sa coiffure intacte. Drobot Dean | Adobe stock

Accompagnée de ses amies, une passagère britannique se rendait en voyage à Benidorm, en Espagne pour profiter d’une « pause bien méritée » au soleil.

Pour prendre place dans le salon de l’aéroport, Lisa, 47 ans, dû se mettre un foulard sur la tête. La raison ? Elle avait utilisé des bigoudis et ne voulait surtout pas que cela se sache. Elle a prétexté une infection du cuir chevelu pour pouvoir les garder. Son histoire hilarante est relatée par The Sun, ce lundi 25 septembre.

Voulant accéder au lounge de l’aéroport, ses rouleaux pour cheveux ne passent pas

Le groupe de cinq personnes voyageait depuis l’aéroport de Manchester, tout excité à l’idée de profiter de leurs vacances au soleil. Pour se préparer à la soirée qui l’attendait dès son arrivée à destination, Lisa s’était coiffée avec des bigoudis et s’était entièrement maquillée.

Après avoir passé le contrôle de sécurité sans que personne ne s’interroge sur sa chevelure toute rebondie, Lisa a rencontré une réceptionniste « mesquine » au lounge de l’aéroport. Celle-ci lui a assuré qu’elle « n’entrerait pas avec ces bigoudis » en raison du code vestimentaire très strict.

Refusant de les enlever de peur que ses cheveux ne soient pas assez bouclés lorsqu’elles arriveraient en Espagne, les amies de Lisa se sont ralliées à elle pour l’aider à les cacher. Elles ont recouvert ses cheveux d’un foulard soyeux à motifs, tandis que Lisa prétendait avoir un souci au cuir chevelu. Elle l’a fait dans l’unique espoir de ne pas se voir refuser l’accès au salon du terminal 3.

La maman a caché ses bigoudis sous un foulard

Lisa raconte : « Nous avions l’intention de sortir directement, d’où les bigoudis. Nous allions arriver dans nos chambres d’hôtel, enfiler rapidement nos vêtements de soirée, nous brosser les cheveux et sortir. Nous voulions faire la fête. Cela en valait la peine. Mes cheveux étaient énormes quand je suis arrivée. Ils avaient tout le volume que je voulais et ont duré toute la nuit. Il faisait chaud, mais la laque les a tenus en place ».

« Tout le monde dans l’aéroport savait ce que c’était. La dame du salon a voulu savoir ce qu’il y avait sous mon foulard. Elle m’a demandé si c’était des bigoudis. J’ai répondu que j’avais une infection du cuir chevelu ».

À cet instant, l’employée l’a regardée comme pour insinuer qu’elle savait qu’elle mentait. La voyageuse savait toutefois que l’employée ne pourrait pas poser de questions sur sa prétendue « condition médicale ». Elle a donc pu accéder au salon. « Elle n’était pas du tout contente », poursuit la mère de famille au sujet de la réceptionniste. « Elle ne voulait pas de moi dans ce salon. Elle savait que j’avais des rouleaux ».

Un porte-parole de l’aéroport de Manchester réagit à l’affaire des bigoudis

Lisa a partagé un selfie de son subterfuge sur Facebook, où elle a reçu des centaines de commentaires d’internautes la qualifiant d’« effrontée ».

Réagissant à l’anecdote, un porte-parole de l’aéroport de Manchester a rappelé que les salons avaient un code vestimentaire strict. Ceci a pour but d’offrir « le meilleur service possible à leurs clients ». Il déclare : « Nos salons Escape ont un code vestimentaire élégant et décontracté, en accord avec l’expérience et le service qu’ils offrent aux clients. Nous leur demandons donc de s’habiller de manière appropriée pour leur visite ».

« Cela signifie que nous n’autorisons pas certains articles comme les tenues de sport, les pyjamas, les déguisements et les rouleaux à cheveux. Ceux qui arrivent en portant des articles non autorisés par le code vestimentaire seront invités à les couvrir ou à les retirer, selon le cas. S’ils refusent, ils peuvent se voir refuser l’accès au salon ».