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Aéroports français : des centaines de passagers refoulés
Depuis le 31 janvier dernier, les frontières de la France sont fermées avec les pays non-européens. La décision a été prise dans but de freiner la propagation de la Covid-19 après la détérioration de la situation sanitaire et l’apparition de nouveaux variants du virus.
Les autorités françaises autorisent néanmoins des voyages pour « motifs impérieux » d’ordre personnel, sanitaire et professionnel. Des voyageurs sont ainsi exceptionnellement autorisés à entrer et sortir du territoire français.
Le nombre de passagers réduit de moitié
Cette décision a fortement impacté les voyages de et vers la France. Selon le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, le nombre de passagers en provenance de l’extérieur de l’Union européenne a été divisé par deux.
« Cela donne des résultats, le nombre de passagers ayant diminué de moitié par rapport à la semaine précédente », a-t-il expliqué sur LCI, affirmant que les mesures devraient rester en vigueur au moins jusqu’à la fin du mois en cours.
En une semaine, 700 passagers se sont vu refuser l’accès au territoire français faute de ne pas avoir pu justifier par un motif viable leur entrée en France, selon le site Schengen Visa Info qui ne précise pas la provenance de ces passagers.
Le gouvernement français a mis en garde les compagnies aériennes, qui doivent selon lui vérifier les documents présentés par les voyageurs. « Nous n’hésiterons pas à sanctionner les compagnies qui ne vérifient pas les tests PCR à l’embarquement. Nous l’avons fait pour Ethiopian Airlines. Et je pense pouvoir dire que cela a eu des effets dissuasifs », a expliqué Jean-Baptiste Djebbari.
En plus de ces restrictions pour les passagers hors de l’Union européenne, la France exige, depuis le 25 janvier, un test PCR à l’arrivée y compris pour les ressortissants de l’UE. Depuis le début de la pandémie, la France a recensé 3 360 235 cas de coronavirus, dont 80 147 morts.
Le variant britannique inquiète en Île-de-France
Selon la chaîne d’information BFM TV qui cite des chiffres du Laboratoire Biogroup, le variant britannique représente désormais 37,7 % des cas de contamination en région parisienne.
Alors que les vols de rapatriement opéré par Air Algérie depuis la capitale française, se poursuivent, le membre du comité scientifique, Berkani Bekkat, estime qu’il ne faut pas s’inquiéter de cette situation. Selon lui, les mesures prises actuellement, le test PCR négatif datant de 72 h, sont « amplement suffisantes ».