Air Algérie, Air France, Volotea, prix… Les infos du 4 novembre

Par Romolo Tavani / Adobe Stok

Air Algérie a diffusé, ce jeudi 4 novembre, une nouvelle mise à jour des conditions de voyage avec la France. L’Algérie est toujours classée en « orange » pour la France, ce qui implique des restrictions pour les voyageurs non vaccinés.

Les voyageurs, qu’ils soient au départ d’Algérie vers la France ou inversement, doivent également renseigner un certain nombre de documents, exigés par la France et l’Algérie.

Depuis le 28 août dernier, 48 vols allers-retours sont opérés chaque semaine entre la France et l’Algérie. Malgré les critiques des Algériens de l’étranger et les pressions exercées par les députés de l’émigration, le nombre de vols n’a pas été revu en hausse.

Interrogé par un député de l’émigration, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, a répondu en affirmant que l’ouverture des frontières, totalement et partiellement, se fera sur la base des recommandations du comité scientifique.

Le comité scientifique ne s’est pas formellement prononcé sur la question depuis de nombreux mois, mais plusieurs experts algériens, dont Dr Bekkat Berkani, sont favorables à une ouverture totale des frontières avec le maintien du protocole sanitaire actuel.

Conséquence du maintien des frontières partiellement ouvertes, les prix des billets d’avion vers l’Algérie restent très élevés. Et il ne faut pas espérer une baisse au regard du contexte. Bien au contraire.

En effet, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que la hausse des prix du baril va impacter les prix des billets d’avion à la hausse. Dans le cas de l’Algérie, la faiblesse de l’offre face à une très forte demande devrait accentuer la hausse des prix des billets d’avion.

Des prix élevés pour des services à bord de piètre qualité. Ce jeudi, un client de la compagnie Air France a critiqué les conditions de voyage sur le vol Paris – Alger. Photo à l’appui, le passager critique la qualité du repas servi alors qu’il affirme avoir déboursé 1 000 euros pour son billet.

Alors que les prix sont à des niveaux très élevés, certains voyageurs sont tentés par des réservations sur des compagnies low cost en décembre et en janvier. Mais attention à ne pas tomber dans le piège des vols annulés car non-autorisés dans le cadre de la réouverture des frontières.

C’est le cas pour ceux proposés par la low cost Volotea à partir de décembre. Ils font partie d’un programme annuel qui n’a pas encore été autorisé par les autorités algériennes.