- Accueil
- Actualités
- Air Algérie : pourquoi le PDG a été limogé
Air Algérie : pourquoi le PDG a été limogé
Bekhouche Alleche, PDG de la compagnie Air Algérie, a été limogé le 9 janvier dernier. Le ministre des Transports Lazhar Hani ainsi que le responsable du catering au sein de la compagnie aérienne nationale ont également été démis de leurs fonctions le même jour.
Les annonces ont été faites via un communiqué du Premier ministère. La décision a été prise « suite à l’engagement d’une opération d’importation par la compagnie nationale Air Algérie de fourniture liée à l’activité de catering », avait expliqué le gouvernement.
Le communiqué a évoqué le « contexte économique national », marqué notamment par une baisse des recettes en devises et la chute des réserves de change. Mais sans donner plus de précisions sur les raisons de ce changement qui touché les principaux responsables du transport aérien.
Limogeage du PDG d’Air Algérie : silence du gouvernement
Un directeur général par intérim, Amine Mesraoua, a été nommé, le 11 janvier, à la tête de la compagnie Air Algérie. Depuis le gouvernement est resté muet sur cette question. Plusieurs versions ont été avancées par les médias nationaux concernant les raisons de ces limogeages. Elles n’ont été ni confirmées ni démenties par les autorités.
Hier soir, pour la première, une explication officielle a été fournie par le président Abdelmadjid Tebboune.
Lors d’un entretien avec la presse diffusé par la télévision publique, le chef de l’État a confirmé avoir demandé le limogeage du PDG de la compagnie Air Algérie.
PDG d’Air Algérie : les explications de Tebboune
« Certaines personnes n’ont pas compris que le moment est arrivé où on n’importe que ce dont on a réellement besoin. Sur cette base, j’ai personnellement demandé au Premier ministre de mettre fin aux fonctions du PDG d’Air Algérie (…) parce que malgré le contexte (économique) il lance un appel d’offres international pour acheter des fourchettes et des cuillères, etc. « Où est la production nationale ? », a expliqué le président algérien.
Tebboune a poursuivi : « Je ne les accuse pas. L’affaire est entre les mains de la justice. Mais ce jeu doit cesser ».