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Algérie : Qatar Airways sous le feu des critiques
Depuis plus d’un mois et demi, seules les compagnies aériennes étrangères sont autorisées à opérer des vols spéciaux depuis l’Algérie.
Avec trois vols hebdomadaires depuis Alger vers Doha, Qatar Airways maintient une certaine activité en Algérie depuis maintenant quelques mois. La compagnie aérienne qatarie a même été choisie pour transporter le vaccin AstraZeneca vers l’Algérie.
Ce samedi, Qatar Airways est sous le feu des critiques. Selon la puissante Association algérienne de protection des consommateurs (APOCE), la compagnie aérienne a changé l’horaire de son vol Alger – Doha de ce samedi 17 avril sans prévenir « nombreux » de ses clients.
Des passagers ont raté le vol Alger – Doha
Ces derniers ont raté le vol dont le départ était prévu à 14 h 50, mais qui a décollé à environ 9 h du matin de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, affirme l’APOCE qui ne précise pas le nombre exact de voyageurs impactés.
Le vol est effectivement parti tôt ce matin. Vers 13 heures, sur le logiciel Flight Radar, le vol survolait l’espace aérien saoudien et n’est plus qu’à environ une heure de vol avant d’atteindre l’aéroport international de Doha.
Contactée par visa-algerie.com, une source au sein de la compagnie d’assistance Swissport qui gère les vols de Qatar Airways en Algérie, affirme qu’il est impossible que la compagnie n’informe pas ses clients. « Soit le passager n’a pas consulté sa boîte mail, soit il n’a pas laissé de boîte mail. La procédure est claire », explique notre interlocuteur.
Les passagers qui ont été prévenus ont pu embarquer le plus normalement du monde ce samedi matin.
Refaire le test PCR à 9000 dinars algériens
L’APOCE dénonce également le fait que les passagers qui n’ont pas été prévenus soient contraints de refaire un test PCR à hauteur de 9 000 dinars même si la compagnie accepte de reprogrammer la réservation.
« Les passagers ne sont pas tous des hommes d’affaires. Il y a des étudiants, des gens malades », regrette l’Association de protection des consommateurs, l’APOCE.
Cet incident rappelle le problème de communication entre les transporteurs et les clients, particulièrement en Algérie où peu de gens ont le réflexe de consulter une boîte email régulièrement.