Les étrangers établis en Algérie risquent de payer leurs titres de séjour plus cher à partir de l’année prochaine. C’est ce que prévoit, en effet, le Projet de loi de finances (PLF 2026).
Le PLF 2026, adopté par le Conseil des ministres le 5 octobre dernier, prévoit de revoir à la hausse le droit de timbre applicable à la délivrance des cartes de séjour aux ressortissants étrangers installés en Algérie.
« En application du principe de réciprocité »
Cette proposition intervient « en application du principe de réciprocité, par rapport aux droits auxquels sont assujettis les ressortissants algériens à l’étranger, à l’occasion de la délivrance des documents similaires », lit-on sur le texte du PLF 2026.
Il s’agit de l’article 46 du PLF 2026, qui modifie et complète l’article 141 du code du timbre fixant les montants des taxes applicables aux différentes cartes de résidents.Â
Ces dernières seront ainsi assujetties lors de leur délivrance ou renouvellement, si le PLF 2026 est adopté par le Parlement, au paiement des droits de timbres suivants :
– Carte de résident de 6 mois : timbre de 5.000 dinars algériens (DZD)
– Carte de résident d’une année : timbre de 10.000 DZD
– Carte de résident de deux ans : timbre de 20.000 DZD
– Carte de résident de dix ans : timbre de 40.000 DZD
– Duplicata de carte de résident : montant du timbre de la carte en question + une taxe de 10.000 DZD.
De plus, le texte du PLF 2026 prévoit « d’instaurer un droit de timbre inhérent à la délivrance des cartes de résident d’une durée de validité de six (6) mois et d’une (1) année, au profit des étudiants étrangers ».Â
Ces derniers vont ainsi pouvoir décrocher « une carte de résident dont la durée de validité n’excède pas la durée de leur scolarité ou de leur formation dûment établies ».