Gros changement pour les voyageurs algériens au départ ou à destination de l’Espace Schengen.
L’ère du tampon manuel est révolue, place désormais à un nouveau système numérique. La Commission européenne a annoncé, ce mercredi 30 juillet 2025, qu’elle mettra en place des contrôles automatisés au niveau de ses frontières à compter du 12 octobre prochain, rapporte le média suisse Blick, ce mercredi.
Ce nouveau système adopté par la Commission européenne après des débats ayant duré près de 10 ans concerne tous les voyageurs issus de pays tiers munis d’un visa court séjour (90 jours maximum), indique la Commission.
Les voyageurs algériens titulaires de visas Schengen touristiques sont donc concernés par ce nouveau système, et devront s’attendre à de nouvelles mesures au niveau des ports et des aéroports européens.
Espace Schengen : les voyageurs seront soumis à l’ESS progressivement dès le 12 octobre
Au lieu du traditionnel tampon sur le passeport à l’entrée et à la sortie, leurs données personnelles, leurs empreintes digitales ainsi que la date de leur entrée ou sortie de l’espace Schengen vont être collectées par l’Entry/Exit System (ESS).
Ce nouveau système va être mis en place progressivement. Les 29 États membres de l’espace Schengen concernés vont avoir six mois pour le mettre en place, afin de laisser le temps à la douane, à la PAF, aux compagnies de transports ainsi qu’aux voyageurs pour s’adapter à ce changement.
Tous les États membres de l’Union européenne sont concernés par ce nouveau système, hormis Chypre et l’Irlande, l’Islande, le Liechtenstein, et la Norvège, indique Le Monde.
Concernant la Suisse, étant entourée d’États membres de l’espace Schengen, elle n’appliquera ce système qu’au niveau des aéroports de Zurich, de Genève et de Bâle, rappelle Blick.
Ce nouveau système vise à permettre aux autorités d’avoir plus de visibilité sur les entrées et les sorties des étrangers, d’identifier les personnes qui ne respectent pas la durée autorisée de leur séjour ainsi que de lutter contre les usurpations d’identité, fait savoir la même source.
Ce nouveau système commence cependant à inquiéter certaines compagnies de transport qui craignent que cette nouvelle mesure débouche sur des files d’attente plus longues au niveau des ports, aéroports et gares.
