France : que s’est-il passé à l’atterrissage d’un A380 d’Emirates à Nice ?

Un avion Emirates.(Photo par hodim / Adobe Stock)

Pour des raisons de sécurité, des problèmes techniques ou des conditions météorologiques défavorables, les compagnies aériennes ou les autorités de réglementation de l’aviation civile peuvent décider d’immobiliser un avion.

Cependant, il existe également des situations exceptionnelles où un incident extérieur, tel qu’une attaque de drone, peut entraîner la mise au sol d’un avion. C’est ce qui est récemment arrivé à l’A380 d’Emirates lors d’un vol aller entre Dubaï et Nice.

L’A380 d’Emirates aurait été touché par un drone

L’incident inquiétant s’est produit ce vendredi 18 août, lorsque l’Airbus A380-800, immatriculé A6-EOM et exploité par la compagnie Emirates, atterrissait à Nice en provenance de Dubaï.

L’avion, connu pour son double pont, assurait le vol Ek77. Au cours de son voyage, il aurait été heurté par un drone, ce qui a endommagé le bec de bord d’attaque de l’aile droite de l’aéronef. Heureusement, l’avion a pu atterrir en toute sécurité à Nice, et aucun passager ni membre d’équipage n’a été blessé.

D’abord muette sur l’incident, la compagnie a fini par réagir ce mardi. « Emirates peut confirmer que le vol EK 77 a atterri normalement et que les passagers et l’équipage ont débarqué en toute sécurité », déclare un porte-parole d’Emirates à l’hebdomadaire Arabian Business.

Cependant, l’Airbus a dû être mis hors service en vue de réparations nécessaires. « À l’atterrissage, les ingénieurs ont découvert des dommages sur un bec de bord d’attaque de l’aile droite, et l’avion restera au sol pour subir d’autres évaluations. La sécurité est notre priorité absolue et ne sera pas compromise », assure le porte-parole.

Une enquête est ouverte

L’aéronef, qui a bien atterri à Nice, a été examiné, et une opération de réparation a été lancée. Deux jours après l’incident du drone, le dimanche 20 août, les équipes de réparation ont pu remplacer la partie endommagée du bord d’attaque de l’aile.

Quant à la pièce abîmée, elle a été conservée en vue d’une évaluation approfondie pour déterminer l’étendue des dégâts. De son côté, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile a confirmé qu’il enquêtait activement sur l’incident.

Selon l’aéroport Nice Côte d’Azur, le A380 devrait redécoller ce mardi soir. La compagnie refuse de confirmer.

Cependant, à ce jour, le BEA n’a pas pu confirmer de manière définitive si un drone était responsable de la collision. L’identité de l’opérateur présumé du drone reste également inconnue.

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