Un avion easyJet a évité la collision avec un drone

(Image par : alfonsosm / Adobe Stock)

Un avion de la compagnie aérienne easyJet a frôlé une collision avec un drone. L’incident a été classé dans la catégorie A, le niveau le plus élevé impliquant un risque sérieux de collision.

La compagnie aérienne easyJet a réagi à l’affaire par le biais d’un porte-parole qui assure qu’ils « soutiendront pleinement toute enquête » en lien avec cet incident. Plus de détails dans l’article paru, jeudi 4 mai, dans le média britannique Express.

EasyJet : « Un risque sérieux de collision » a été signalé

Un avion de la compagnie aérienne easyJet survolant la campagne du Sussex, en Angleterre, a frôlé un drone présumé à moins de 5 mètres, selon un rapport officiel.

L’incident s’est produit le 24 février dernier, vers 15 h 21. L’Airbus A320 volait à une vitesse de 482 km/h et à une altitude de 5.000 pieds (1.524 mètres) lorsqu’il a frôlé le drone.

L’incident a eu lieu trois minutes après le décollage de l’avion de l’aéroport de Londres Gatwick pour un vol à destination de Bâle, en Suisse.

Le UK Airprox Board, l’organisme officiel chargé d’enquêter sur les accidents évités de justesse, déclare dans son rapport que les pilotes avaient d’abord pensé que l’objet était un oiseau. Ils ont ensuite conclu qu’il s’agissait d’un drone volant illégalement.

Les pilotes ont immédiatement informé les contrôleurs aériens qui ont lancé un avertissement aux autres avions en partance de Gatwick.

Les pilotes ont vite compris qu’ils ont frôlé un drone en plein vol

« Le pilote de l’A320 signale qu’il est monté à plus de 5.000 pieds lorsque le copilote s’est exclamé qu’il y avait un oiseau devant lui », indique le rapport officiel. « Ils regardent et aperçoivent un objet de couleur sombre qui passe très rapidement sur le côté gauche, à moins de 5-10 mètres de l’aile gauche ».

« Il ne ressemblait pas à un oiseau mais à un “paquet” assez compact qui brillait au soleil. Il était difficile de le distinguer, mais il semblait stationnaire lorsqu’il est passé ».

« Les deux pilotes ont conclu qu’il s’agissait peut-être d’un drone, car il semblait se déplacer vers le haut. Il a ensuite manœuvré vers la gauche pour s’écarter de la trajectoire. Ils l’ont immédiatement signalé ».

Le contrôleur aérien de Gatwick a certifié aux enquêteurs que les pilotes avaient immédiatement signalé qu’ils avaient frôlé un drone.

Il déclare, en outre, que le pilote avait décrit le drone comme étant « de couleur argentée et certainement pas un oiseau ». « Les détails ont été transmis à la tour de Gatwick pour avertir les départs suivants », ajoute-t-il.

La compagnie aérienne easyJet réagit à l’incident du drone

Le National Air Traffic Services (NATS) a confirmé que le pilote « a signalé qu’il venait de croiser ce qu’il pensait être un drone » peu après avoir quitté Gatwick. L’organisme ajoute que « les détails ont été transmis à un autre avion dans le voisinage et à la tour de Gatwick, qui a alerté les départs suivants ».

L’analyse du radar, elle, indique qu’il n’y avait « pas de contact primaire ou secondaire associé visible sur le radar à l’heure approximative de l’événement ».

La commission britannique des accidents aériens a conclu dans son rapport que « le récit global de l’incident par le pilote décrit une situation où la providence a joué un rôle majeur dans l’incident ». Il est également précisé que « l’altitude rapportée et/ou la description de l’objet étaient telles qu’elles n’ont pas permis de déterminer la nature de l’objet inconnu ».

En réaction à cette affaire, un porte-parole d’easyJet annonce : « Nous sommes au courant du rapport et nous soutiendrons toujours pleinement toute enquête ».

Il poursuit : « La sécurité est toujours la priorité absolue d’easyJet et notre équipage a agi conformément à nos procédures opérationnelles standard pour garantir que la sécurité du vol n’a été compromise à aucun moment ».

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