Installée depuis quelques mois en Algérie, une avocate franco-algérienne fait parler d’elle sur les réseaux sociaux.
Dans une récente vidéo, elle revient sur son choix et explique pourquoi elle a décidé de s’installer en Algérie. Son pays d’origine, elle le connaît depuis toujours, mais à présent qu’elle y vit, elle le découvre autrement.
Expatriation en Algérie : « On cherche ce changement, c’est une bonne chose »
« Ça intrigue pas mal de gens à chaque fois que je dis que je suis installée en Algérie », lance d’emblée Sylia, jeune Niçoise qui a choisi de se poser à Oran.
Loin de l’image du déracinement de l’expatriation, elle assure ne pas avoir vécu de grand dépaysement. Après tout, elle connaissait déjà le pays de ses parents : « Je venais plusieurs fois par an. J’aurais été plus dépaysée d’aller vivre en Suède ou en Indonésie ».
Elle revient ensuite sur quelques nuances à faire lorsqu’on visite un pays et qu’on y vit, ce n’est pas tout à fait pareil.
« Venir en vacances et vivre sur place, ce n’est pas la même chose. Le quotidien n’est pas pareil, le rythme de vie change quand tu décides de changer de ville, de pays ou même de continent », explique-t-elle.
@eyesofsylia Oran, the place to be 🇩🇿 #algerie #oran ♬ son original – Sylia
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Pour elle, l’expatriation est un renouveau : « On cherche aussi ce changement, donc c’est une bonne chose ».
« Il y a une vraie vibe à Oran »
En Algérie, la jeune avocate révèle avoir trouvé une société chaleureuse et ouverte. Elle confie : « Ici, les gens sont tellement gentils, tu peux vraiment créer des liens », même si elle garde une réserve.
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Elle se dit également très attachée à sa famille, « passer beaucoup de temps en famille et aussi souvent seule », assumant un tempérament plutôt « solitaire ».
Pour ce qui est de sa ville d’adoption, rien n’est dû au hasard. Née à Nice, où elle a grandi, Sylia revendique son attachement à la Méditerranée.
« Le plus important pour moi, c’est d’être dans une ville proche de la mer. Je préfère mille fois être à Oran ou à Alger plutôt qu’à Paris, parce que je ne peux pas vivre loin de la Méditerranée. C’est juste impossible », dit-elle.
Et même si elle reconnaît qu’Oran, la capitale de l’ouest algérien, est « moins dynamique qu’Alger en termes de travail », elle en apprécie l’atmosphère.
L’expatriée Franco-Algérienne vante « une ville avec une très bonne énergie. Comparée à Alger, c’est beaucoup plus espacé. Il y a une vraie vibe à Oran ».