Après 10 mois passés à Alger, une expatriée franco-algérienne fait un premier bilan de sa vie dans la capitale.
Sur TikTok, sa récente vidéo « avantages et inconvénients de vivre à Alger » cumule déjà plus de 30.000 vues. Elle y explique limpidement les bons côtés et les obstacles du quotidien dans la métropole algérienne.
Voici les atouts d’Alger, selon l’expatriée
Dans sa vidéo, la jeune mère de famille expatriée explique avoir longtemps hésité entre Alger et Oran avant de s’installer. L’une est la capitale, l’autre est la deuxième grande ville du pays. Elle a finalement choisi de se poser en famille dans la capitale.
« Je vous fais un avantages/inconvénients de vivre à Alger après dix mois de vie ici », annonce-t-elle sur ses réseaux sociaux.
Parmi les points positifs, elle cite la facilité linguistique, notamment pour les expatriés venus de France : « La plupart des gens parlent français, donc si vous n’êtes pas calé en darija, c’est top. Et même ceux qui ne parlent pas français comprennent en général l’essentiel ».
L’autre atout majeur dont on profite à Alger est la diversité de l’offre commerciale. L’expatriée témoigne : « On a le choix entre produits locaux, produits importés, grandes enseignes, achats en gros… Alger est la capitale, donc on trouve tout ».
Elle met aussi en avant la proximité des administrations, les nombreuses universités et écoles réputées, mais aussi la dynamique de l’entrepreneuriat.
« Les opportunités en termes d’entrepreneuriat sont énormes. Ici, ça bouge énormément, tout se développe à une vitesse folle », décrit-elle.
« Cela ne signifie pas que je regrette mon choix de vivre à Alger »
Cependant, tout n’est pas idyllique. La TikTokeuse équilibre la balance en révélant les envers de la capitale.
Elle pointe d’abord les embouteillages qui bloquent la ville, les routes étroites, le trafic incessant et des bouchons à rallonge : « On peut rester coincé 20 à 30 minutes facilement ».
Viennent ensuite les désagréments du quotidien, du genre « beaucoup de poussière ». C’est néanmoins un problème qu’elle attribue aux nombreux chantiers et routes non bétonnées de certains quartiers.
@naji_ici
L’expatriée d’origine algérienne évoque également la pollution et l’humidité, « surtout proche du centre », où il suffit de sortir quelques minutes pour « sentir l’odeur de pot d’échappement » sur ses vêtements.
Ces couacs ne lui font cependant pas regretter sa décision de quitter la France pour l’Algérie. Comme elle le rappelle en fin de vidéo, « ce n’est pas une critique, juste un constat. En aucun cas cela ne signifie que je regrette mon choix de vivre à Alger. C’est pour moi la meilleure décision de ma vie ».
Et de nuancer en conclusion : « Je ne suis pas à l’abri de changer de wilaya d’ici quelque temps ! ».
