Les Algériens bloqués à Roissy reçoivent un soutien inattendu (Vidéo)

Par Rawpixel.com / Adobe Stock

Depuis le 26 février dernier, des familles algériennes, en provenance du Royaume-Uni, sont bloquées à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle après avoir été empêchées d’embarquer sur les vols de la compagnie aérienne nationale Air Algérie.

Les personnes bloquées, qui détiennent des billets d’avion achetés auprès d’Air Algérie, refusent d’être remboursées et insistent pour rentrer en Algérie. Leur calvaire dure depuis maintenant presque quinze jours.

Une visite surprise et un soutien inattendu

Alors qu’ils attendent un geste de la part des autorités algériennes, ces voyageurs bloqués ont eu droit, ce mercredi 10 février, à une visite surprise du président de la Fédération algérienne de football (FAF). Kheireddine Zetchi effectuait une escale à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour rallier le Maroc où il doit assister aux travaux de l’assemblée générale de la Confédération africaine de football qui se dérouleront le 12 mars.

Accompagné de ses collaborateurs, le patron de la FAF est allé afficher son soutien à ces familles algérienne. Dans une vidéo publiée par l’ancien député de l’émigration Noreddine Belmeddah, on voit Kheireddine Zetchi échanger avec les familles bloquées dans le terminal 2 E de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

« Kheireddine Zetchi était choqué par la situation que nous vivons depuis deux semaines ici à l’aéroport », nous a confié ce jeudi 11 mars un des passagers bloqués à Paris.

Visite de soutien ou campagne électorale ?

Cette visite du président intervient dans un contexte marqué par la course à la présidence de la FAF. Même si l’intéressé n’a pas encore officiellement annoncé son intention de briguer un second mandat, son entourage immédiat commence à militer pour cette option.

C’est dans cette optique que la visite de Kheireddine Zetchi, également en course pour un siège au comité exécutif de la FIFA, interpelle.

Kheireddine Zetchi a, selon les informations dont nous disposons, pris le soin d’appeler le consul. Ce dernier lui a expliqué que ces passagers représentaient aux yeux des autorités un risque de propagation du variant britannique.