Malgré les mesures prises par les autorités, la pression ne retombe pas dans les consulats d’Algérie en France, où réside une forte communauté d’origine algérienne.
S’il y a une image pour illustrer le très fort attachement de la diaspora algérienne à son pays d’origine, c’est dans les consulats d’Algérie en France qu’on la trouve. À l’approche des vacances, les locaux de représentations algériennes ne désemplissent pas.
Des facilités pour voyager en Algérie
Pourtant, l’Algérie dispose de 18 consulats dans l’Hexagone : Paris, Marseille, Strasbourg, Lyon, Lille, Bobigny, Créteil, Nanterre, Pontoise, Saint-Etienne, Nice, Besançon, Grenoble, Metz, Bordeaux, Nantes, Toulouse et Montpellier. Une liste à laquelle s’ajoutent les permanences consulaires dans les villes de province.
À ce déploiement consulaire, s’ajoute la facilité offerte aux binationaux de voyager en Algérie avec un passeport ou une carte nationale d’identité (CNI) périmés. Jusqu’au 31 décembre, il leur suffit de présenter leur passeport étranger en cours de validité et un des deux documents algériens expirés.
De nouvelles occasions de partir en Algérie
La mesure, instaurée en janvier dernier, devrait même être reconduite en 2026. Et pour cause : les Consulats d’Algérie en France font toujours face à une forte demande émanant des demandeurs de passeports.
« Nous avons constaté une forte hausse de la fréquentation », explique un consul d’Algérie en région parisienne, qui anticipe un maintien d’une forte demande sur les passeports biométriques algériens au moins jusqu’à la fin de l’été 2026.
Selon la même source, les Algériens de France préparent trois rendez-vous importants qui constituent autant d’occasions de voyager en Algérie : les vacances de la Toussaint (le 18 octobre), les vacances de fin d’année (le 20 décembre) et le mois sacré du Ramadan, qui arrive cette année vers le 17 février, ce qui va coïncider avec le début des vacances d’hiver à Paris et dans sa région.