Au Maroc, face à la prolifération des arnaques de certains commerçants peu scrupuleux, une touriste a donné une série de conseils aux voyageurs qui comptent se rendre dans le pays.
Dans les hauts lieux touristiques, les arnaques sont monnaie courante. Et les touristes qui ne font pas attention à leurs dépenses ou qui ne savent pas marchander risquent fortement de tomber dans les pièges de certains commerçants.
La méthode « infaillible » de marchandage d’une touriste au Maroc
Au Maroc, pays touristique sur toute l’année, « si vous voulez acheter quelque chose ou rapporter un souvenir, ils vont vous arnaquer, ou du moins, ils vont essayer », a d’emblée mis en garde Alba, une touriste et influenceuse espagnole, sur la base de son expérience dans le pays.
Pour aider les touristes à éviter les arnaques des commerçants, la jeune touriste propose une méthode de marchandage en quatre étapes faciles, « pour éviter de payer 30 dollars pour un t-shirt de mauvais goût », dit-elle.
Dans sa vidéo postée sur son TikTok, elle affirme qu’un commerçant lui a réclamé la somme de 40 € pour des babouches, et en mettant en œuvre sa méthode de marchandage, elle les a eues « pour bien moins de la moitié ».
Dans le détail de sa méthode « infaillible », elle conseille de commencer par demander le prix, en première étape. Le commerçant te répond : « 450 dirhams pour ceux-là , mais seulement 420 dirhams pour toi ». Ce qui semble être un geste commercial.
« Et s’il refuse, tu t’en vas dignement et tu recommences dans un autre magasin »
Et pour ne pas tomber dans le piège, la créatrice de contenu conseille de se montrer choqué, quel que soit le prix annoncé. « Et fais-lui une offre minable, moins d’un tiers de ce qu’il demande. Par exemple, 100 dirhams maximum », ajoute-t-elle.
En troisième étape, le touriste doit « tenir bon », en expliquant au vendeur qu’il est déjà venu dans le pays à maintes reprises et qu’il sait comment ça marche, même si ce n’était pas le cas. Et si ça ne marche toujours pas, elle suggère de sortir « l’atout principal ».
Ici, elle conseille, en quatrième étape, de partir et de refuser l’offre : « Tu bluffes et tu lui dis non, c’est trop cher et tu vas ailleurs ». Dans la plupart des cas, selon elle, le commerçant propose une offre beaucoup plus alléchante ou du moins le prix réel de la marchandise.
« Et s’il refuse, tu t’en vas dignement et tu recommences dans un autre magasin », suggère encore la touriste, soulignant que le bluff ne marche pas à tous les coups. Grâce à sa méthode de marchandage, elle confie avoir acheté un souvenir affiché à 40 euros pour seulement 14 euros.