Les ressortissants de huit pays, dont l’Algérie et la Tunisie, souhaitant voyager au Maroc entre le 25 septembre et le 25 janvier, devront préalablement obtenir un visa électronique (e-Visa).
De nouveaux détails sur cette autorisation électronique de voyage au Maroc (AEVM) viennent d’être dévoilés.
À trois mois du coup d’envoi de la CAN 2025, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, le Maroc a mis en place un dispositif spécial et provisoire de déplacement dans le pays pour les supporters de huit pays, sous forme d’un visa électronique.
E-Visa Maroc : voici les tarifs
Selon la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, les huit pays concernés, habituellement exemptés de visa, sont l’Algérie, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Togo et la Tunisie.
« Durant la période allant du 25 septembre 2025 au 25 janvier 2026, l’entrée au Maroc sera soumise à l’autorisation électronique de voyage au Maroc (AEVM) », indique la RAM, soulignant que la présentation de l’AEVM est obligatoire lors des formalités de départ et d’arrivée.
Les supporters concernés pourront obtenir cette autorisation de voyage via l’application Yalla, mise en place à cet effet par la Fédération royale marocaine de football. La mesure « est provisoire », précise la même source.
Le visa électronique, présenté sous forme d’une autorisation électronique de voyage, n’est pas gratuit. Le tarif officiel est de 68 euros, pour une obtention dans un « délai normal » et de 97 euros pour le service d’obtention « express ».
En agences de voyages et auprès de prestataires en ligne, le prix pour une autorisation électronique de voyage au Maroc est fixé à 117 euros au tarif normal et à 119 euros au tarif express. Ces deux montants incluent les frais de service.
Renflouer les caisses du Maroc
Outre ce visa électronique, les supporters des pays concernés devront aussi, avant de faire le déplacement au Maroc, obtenir un identifiant sur l’application Yalla, sans lequel ils ne pourront pas accéder aux stades qui abritent les rencontres.
Officiellement, l’objectif derrière cette mesure, selon les autorités marocaines, est de centraliser et de sécuriser l’accès aux infrastructures sportives, tout en facilitant la gestion des flux de visiteurs.
Mais il est clair qu’il s’agit d’une démarche visant à tirer meilleur profit de la compétition continentale sur le plan financier. Les tarifs appliqués pour l’obtention du visa électronique visent en réalité à créer une ressource financière supplémentaire pour renflouer les caisses du royaume.