Sans surprise, les chiffres des visas D accordés aux étudiants algériens au titre de l’année universitaire 2025-2026 suscite déjà des critiques en France.
L’ambassade de France à Alger a annoncé, lundi 29 septembre, une hausse du nombre de visas D accordés aux étudiants algériens cette année. 8351 visas ont été délivrés aux étudiants inscrits dans les universités françaises pour l’année 2025-2026, soit une hausse de 1000 visas par rapport à l’année dernière.
Le taux d’acceptation est très élevé : 87%. « 87 % des étudiants ont obtenu leur visa suite à leur acceptation par la procédure de candidature Études en France », a précisé la même source qui a appelé les étudiants désireux de poursuivre leurs études l’année prochaine à se préparer dès maintenant, avec les premiers rendez-vous Campus France qui commencent en octobre.
Le ministère de l’Intérieur critique les AE
Si l’ambassade de France à Alger semble se féliciter de ces résultats dans un contexte de crise diplomatique entre les deux pays, à Paris, les premières réactions négatives commencent à se faire entendre. Sans surprise, c’est le ministère de l’Intérieur, dirigé par Bruno Retailleau, qui fait connaître son mécontentement.
« On est chez les fous », confie, ce mardi soir, une source au ministère français de l’Intérieur à la radio Europe 1. Selon la même source, « Beauvau n’a pas été informé de cette décision ». Un conseiller de Bruno Retailleau explique que c’est le ministère français des Affaires étrangères qui a pris cette décision, sans consulter l’Intérieur.
Une source au Quai d’Orsay relativise. Elle a expliqué à Europe 1 « que la hausse du nombre de visas étudiants n’est pas significative et que le nombre total de titres se situe dans la norme des quatre dernières années ».
