L’équipage d’un vol de la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM), a été contraint de dérouter l’avion en Tunisie, lundi 13 octobre, en raison d’un problème technique.
Le vol AT-249 devait relier l’aéroport de Djeddah, en Arabie Saoudite, vers Casablanca au Maroc. L’avion, un Boeing 787-8, a décollé de l’aéroport saoudien à 15 h 20, heure locale et devait atterrir à Casablanca vers 20 h (heure marocaine).
Un passager signale un bruit fort et continu, l’avion dérouté vers Tunis
Mais en plein vol, plus précisément entre les côtes tunisiennes et les côtes de l’île italienne de la Sicile, l’avion a connu un problème technique, rapporte ce mercredi 15 octobre le site spécialisé dans les incidents aériens, The Aviation Herald.
« Le Boeing 787-8 de Royal Air Maroc, immatriculé CN-RGT, effectuant le vol AT-249 entre Djeddah et Casablanca, volait à FL380 à environ 130 nm au nord-est de Tunis (Tunisie) », peut-on lire dans le rapport d’incident.
C’est à ce moment-là que l’équipage de l’avion marocain a décidé de dérouter le vol vers l’aéroport Tunis-Carthage, « en raison d’un problème technique », précise la même source, soulignant que « l’avion a atterri sans encombre sur la piste 19 de l’aéroport de Tunis environ 30 minutes plus tard.
C’est un passager qui a donné le signal, après avoir entendu un bruit fort et continu, dont la source n’a pas été identifiée.
L’avion de la RAM est resté 22h au sol à TunisÂ
Selon les données de suivi du vol, consultées sur le site Flight Radar, l’appareil de la Royal Air Maroc a commencé le déroutement alors qu’il survolait la côte sud-ouest de l’île italienne de la Sicile.
L’avion est resté cloué au sol à  l’aéroport Tunis-Carthage pendant environ 22 heures, puis a poursuivi son voyage sous le numéro de vol AT-7249 et a atteint l’aéroport de Casablanca avec un retard d’environ 22 heures.
La procédure de déroutement de vol vers l’aéroport le plus proche est monnaie courante dans l’aviation civile. Elle intervient pour des raisons de sécurité en cas de conditions imprévues, dont notamment des problèmes techniques, des urgences médicales ou encore des mauvaises conditions météorologiques.