Ryanair : 3 vols vers Paris déroutés en Belgique, 500 passagers laissés à l’aéroport

Un avion Ryanair dans un aéroport. (Photo par AlexGo / Adobe Stock)

Plusieurs régions de France sont touchées par la tempête Ciaran. Les vents violents de la tempête sont arrivés jusqu’à Paris, jeudi 2 novembre dans la matinée. Et comme il fallait s’y attendre, le trafic aérien a été fortement affecté par ces conditions.

Les vents violents ayant soufflé sur la région parisienne ont causé le déroutement d’une quinzaine de vols de la compagnie low-cost Ryanair, qui devaient atterrir à l’aéroport de Beauvais, situé au Nord de Paris.

Ryanair a « refusé d’offrir des repas aux voyageurs en transit »

Selon le journal belge Sud Info, trois de ses vols en provenance de Catane, Vienne et Bucarest ont été déroutés jeudi à l’aéroport de Liège, en Belgique. Les passagers à bord de ces vols, au nombre estimé de 500, ont été laissés pour compte par Ryanair.

La compagnie n’a rien prévu pour ces passagers qui ont dû attendre des heures avant de trouver, eux-mêmes, des solutions pour rejoindre Paris. Ryanair a communiqué au compte-goutte par texto ou e-mail, indiquent des médias locaux, cités par le même journal.

Le personnel de l’aéroport a fait preuve de patience et de bienveillance après avoir reçu la visite imprévue de 500 passagers. Dans un premier temps, Ryanair a promis des bus pour acheminer ces voyageurs vers l’aéroport de Beauvais.

Par la suite, Ryanair n’a envoyé qu’un seul bus, aussitôt pris d’assaut par les voyageurs. La compagnie a annulé les deux autres bus promis. Le personnel de l’aéroport de Liège a indiqué que Ryanair a « refusé d’offrir des repas aux voyageurs en transit ».

Des voyageurs ont pris des taxis à 1.000 € pour rejoindre Paris sur un trajet de 350 km

Ces derniers ont fini par recevoir un SMS les informant qu’il n’y aurait pas de car et « qu’ils devraient se débrouiller par eux-mêmes pour atteindre leur destination », ajoute-t-on encore. La compagnie leur a promis le remboursement de leurs frais, sans préciser les montants.

La plupart de ces passagers ont décidé de prendre un Uber ou un taxi. Le trajet vers Paris, estimé à 350 km, revient à hauteur de 1.000 €. Après six heures d’attente, les autres passagers ont été acheminés par trois bus de 80 places chacun, affrétés par Ryanair.

Un porte-parole de l’aéroport de Liège indique que c’est « la société Aviapartner, avec qui Ryanair a des accords généraux, qui doit se débrouiller pour trouver des cars ». Or, « cela s’est avéré fort compliqué en cette période de vacances de Toussaint ».

L’aéroport souligne, par ailleurs, qu’il n’y a aucun accord concernant Ryanair puisqu’il n’y débarque pas d’habitude.

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