S’expatrier en Algérie pour lancer un business est une démarche entourée de préjugés et de jugements.
Un entrepreneur franco-algérien, installé en Algérie depuis un an, a partagé son retour d’expérience « très positif ».
Difficultés administratives, démarches complexes, infrastructure insuffisante, main-d’œuvre peu qualifiée, corruption… Entreprendre en Algérie est entouré d’idées reçues et de fausses croyances, ce qui ne manque pas de décourager avant même de tenter quelque chose.
« Ce qui est difficile, c’est d’avoir les bons interlocuteurs »
@sq5officiel Témoignage d’un entrepreneur en Algérie 🇩🇿 dans le tourisme #sq5officiel #algeria #entreprendre #mindsetmotivation #tiktoklive #livehighlights @loca-quaDZ
Revenu en Algérie il y a un an, en compagnie de sa femme, un entrepreneur français d’origine algérienne a reconnu, dans un entretien accordé à un créateur de contenu, que l’entrepreneuriat en Algérie n’est certes pas facile.
« Mais ce n’est pas difficile pour les raisons que tout le monde évoque », dit-il dans la vidéo. « Ce qui est difficile en fait, c’est de ne pas se rendre compte à quel point c’est facile. Ce qui est difficile, c’est d’avoir les bons interlocuteurs », ajoute-t-il.
Pour expliquer ses propos, l’entrepreneur souligne qu’avant de venir s’installer en Algérie, « tous les gens avec qui on discutait apportaient les mêmes réponses imprécises : on dit, à ce qu’il parait, oui, mais l’administration … ».
Affirmant qu’il n’est pas là pour vendre du rêve, il explique qu’il est important de s’entourer de bons interlocuteurs et d’avoir toutes les informations nécessaires, sans aucune déformation par les préjugés et les jugements imprécis.
Cet entrepreneur franco-algérien a décidé de revenir investir en Algérie par choix, non pas par contrainte, car en France, il avait un poste de responsabilité dans une boite qui marche très bien. « Mais on a voulu retrouver notre pays d’origine et nos racines ».
« Venez. Vous ne risquez rien »
À son arrivée, sa première barrière était la langue, puisqu’il ne maîtrisait pas parfaitement l’arabe. « Mais ça a avancé assez rapidement. Les autorités étaient là pour nous aider et nous renseigner », affirme-t-il.
Au niveau du CNRC (Centre national du registre du commerce), qui est la première étape lors de la création d’une entreprise en Algérie, « ils savent que de plus en plus d’Algériens de la diaspora reviennent pour investir dans le pays. Lorsque tu poses des questions, ils savent quoi répondre », témoigne encore l’intervenant.
En fonction de son expérience, et s’adressant à ceux qui souhaitent changer de vie et de rentrer pour investir en Algérie, il déclare : « Venez. Vous ne risquez rien. La seule chose que vous risquez, c’est de penser que vous pouvez entreprendre avec des intentions douteuses, de corruption par exemple ».
Mais pour ceux qui décident de faire les choses correctement, dans le cadre de la loi, et qui souhaitent construire quelque chose sur le long terme, ils vont certainement réussir dans cette nouvelle vie, poursuit l’entrepreneur franco-algérien.