Ciblée par une OQTF depuis décembre 2024, une famille algérienne installée en France a décidé de se battre jusqu’au bout avec ses quatre enfants pour obtenir des titres de séjour.
Un bras de fer judiciaire a été alors déclenché, notamment dans l’espoir de permettre aux quatre enfants de poursuivre leur scolarité dans l’Hexagone.
Après s’être retrouvés sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français, émise par la préfecture de l’Oise en décembre dernier, Sihem et Touhami, qui habitent à Noyon, avaient déposé un recours auprès du tribunal administratif d’Amiens.
Malheureusement, la cour administrative a décidé de refuser leur requête début août dernier. Sihem, la maman, songeait déjà à repartir en Algérie suite à cette décision judiciaire, mais elle a finalement opté pour un autre plan.
Des enfants scolarisés et une action en justice
Le couple a, en effet, annoncé qu’il allait porter l’affaire devant la cour d’appel de Douai, fait savoir le média local Le Courrier Picard, ce 24 septembre 2025, soulignant que cette famille dispose d’un délai de deux mois, à partir de la date de signature de la décision du tribunal administratif, soit à partir du 31 juillet 2025.
Il semble que ce qui a poussé ce couple à se battre jusqu’au bout est le fait que leurs enfants soient encore scolarisés en France. Deux sont au collège Notre-Dame, et deux autres à l’école Marcel Proust.
« Nous allons faire tout notre possible pour nos enfants, car la situation est très difficile psychologiquement pour eux », assure Sihem qui confie qu’elle s’apprêtait à scolariser ses enfants en Algérie, mais que ces derniers ont finalement pu rester scolarisés en France.
Il est à noter que contrairement à un recours déposé au niveau du tribunal administratif, l’action judiciaire que ce couple s’apprête à mener auprès de la Cour d’appel ne serait pas suspensive. Cela veut dire que l’OQTF peut être exécutée à tout moment, avant que le tribunal ne tranche dans cette affaire.