En séjour de vacances en Tunisie, une touriste algérienne a constaté que les prix dans les supermarchés sont « excessivement chers », comparés avec ceux pratiqués en Algérie.
En Tunisie, le taux d’inflation a enregistré une légère baisse en juillet dernier, en passant à 5,3 % contre 5,4 % le mois précédent, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique (INS).
« Comment les gens peuvent-ils vivre en Tunisie ? »
Mais du point de vue de l’économiste Ridha Chkoundali, intervenant sur les ondes de la radio Express FM, mercredi 6 août, il y a un certain décalage entre les chiffres officiels et le quotidien des Tunisiens, confrontés à des hausses de prix de plusieurs produits et services.
Ce constat est partagé par une touriste algérienne qui se demande, dans une réponse à une journaliste tunisienne qui l’interrogeait dans la rue : « comment les gens peuvent-ils vivre en Tunisie ? C’est une question que je me pose depuis mon arrivée la première fois dans ce pays ».
Selon l’expérience de cette touriste, les prix, notamment ceux des produits alimentaires, sont excessifs, voire « exagérés ». « Pour de l’eau, des sodas et des yaourts, nous en avions pour 100 dinars tunisiens, soit 7.000 dinars algériens », dit-elle.
À titre de comparaison, elle explique qu’avec ce montant, en Algérie, on peut se permettre de la viande, du poulet et plein d’autres produits. Et sachant que le SMIG en Tunisie est de 528 dinars tunisiens (environ 154 euros), elle confirme son constat : « que Dieu soit avec vous … », lâche-t-elle, les yeux écarquillés.
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« Pour les produits de large consommation, l’Algérie fait beaucoup mieux en termes de prix »
La touriste algérienne reconnaît que les gens se plaignent aussi en Algérie. « Nous avons certes certains produits chers, mais croyez-moi, c’est loin d’être comme en Tunisie », souligne encore l’intervenante.
Citant le cas de la sardine et des poissons, à titre d’exemple, elle reconnait que leurs prix en Tunisie sont un « peu moins cher » qu’en Algérie.
« Mais pour les autres produits de large consommation, l’Algérie fait beaucoup mieux en termes de prix. J’ai presque envie de m’arrêter à la frontière en rentrant pour embarrasser la terre de mon pays », ironise la touriste.
