Depuis dimanche 12 octobre, les pays de l’espace Schengen ont adopté un nouveau système numérique pour le contrôle des voyageurs.
Fini le tampon sur les passeports, place à l’EES, le nouveau système d’entrée et de sortie (Entry/Exit System) pour le contrôle automatisé des passagers en très peu de temps.
Désormais, les voyageurs qui arrivent dans un aéroport d’un pays membre de l’espace Schengen passent un contrôle biométrique automatique.
EES, le nouveau système biométrique aux frontières Schengen
Au lieu du tampon apposé sur le passeport par un agent de la police aux frontières, les passagers doivent scanner leur passeport sur une borne, une photo du visage est prise, et les empreintes digitales sont enregistrées.
Les données biométriques sont ensuite stockées dans une base européenne commune qui consigne chaque entrée et sortie du territoire Schengen.
Avec l’EES, l’objectif est de repérer les dépassements de séjour, mais aussi de fluidifier les contrôles aux points d’entrée de l’espace. À terme, la procédure automatisée ne devrait prendre que quelques secondes par voyageur, contre plusieurs minutes au guichet sans l’EES.
Un créateur de contenu spécialiste des voyages compare l’expérience EES au Smart Tunnel de l’aéroport de Dubaï, qui permet aux voyageurs de passer sans passeport ni file d’attente.
Une expérience voyageur améliorée
Dans une récente vidéo TikTok visionnée plus de 200.000 fois, il montre qu’il ne faut pas plus de 12 secondes pour franchir la frontière avec le Smart Gate.
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Comme à Dubaï, les aéroports européens misent désormais sur la biométrie pour améliorer l’expérience voyageur en accélérant les contrôles.
Lors des passages suivants, le système EES reconnaîtra le visage du passager en quelques secondes sans nécessiter une nouvelle vérification des empreintes.
Le contrôle se fait sans contact mais reste supervisé par la police aux frontières. L’EES sera effectif dans l’ensemble des postes frontières dès le 10 avril 2026.