Voyage au Maroc : il filme des chèvres perchées sur un arbre, sa vidéo devient virale

(Image par : Tadan / Adobe Stock)

Alors que les arbres sont généralement le terrain de jeu, voire l’habitat naturel, des oiseaux et des écureuils, sur leurs branches au Maroc, on peut y trouver aussi des chèvres.

C’est ce que démontre une vidéo postée par un internaute sur son compte X, anciennement Twitter, suivi par 1,6 million de followers. La vidéo a réuni plus de 4 millions de vues et des centaines de commentaires en l’espace de 24h.

Maroc : « C’est la première fois que je vois un arbre à chèvres ! »

La vidéo en question est filmée à bord d’une route. Sur l’un des arbres la bordant, s’étaient nichées une vingtaine de chèvres paraissant bien immobiles. « Il y a une place au Maroc où vous pouvez trouver des chèvres perchées sur les branches des arbres », écrit l’internaute en légende de sa vidéo.

Le spectacle est époustouflant, à peine croyable, d’autant plus que les branches de l’arbre en question ne sont pas très grandes, permettant à peine aux chèvres escaladeuses, qualifiées même de « volantes », de poser leurs sabots.

Mais si la scène est hilarante, les commentaires le sont encore plus. « Je me suis toujours demandé comment les chèvres poussent, maintenant, j’ai ma réponse », plaisante un premier internaute. « Voilà ce que font les chèvres quand il n’y a pas de montagnes aux alentours », lâche un autre. « C’est la première fois que je vois un arbre à chèvres », commente un dernier.

Chèvres grimpant sur les arbres au Maroc : un phénomène naturel ou touristique ?

D’autres internautes se sont posé tout de même quelques questions légitimes. « Comment font ces chèvres pour s’abreuver ? À ma connaissance, il n’y a pas d’eau sur les arbres », se demande une commentatrice. Une autre se demande quant à elle « si quelqu’un a vu comment ces chèvres sont montées sur l’arbre ? ».

La réponse à ces questions peut être décevante. Selon un article de National Géographic datant de juin 2022, les chèvres peuvent en effet grimper d’elles-mêmes sur les branches des arganiers, attirées naturellement par le fruit qu’elles finissent par dévorer, ceci dit, il se peut aussi qu’elles soient obligées à escalader les branches par leurs propriétaires afin d’attirer les touristes et gagner un pourboire.

Cette pratique a vu le jour au début des années 2000 pour réapparaître, après une brève disparition, à la fin de la crise sanitaire, lit-on en effet sur cet article. Selon Liz Cabrera Holtz, défenseuse de la cause animale, « ces animaux sont manipulés et exploités ».

« Ils ne sont pas libres de leurs mouvements. Ils n’ont pas accès à la nourriture, à l’eau, ni même à l’ombre. Être obligé de rester dans les arbres pendant des heures, ce n’est pas un comportement normal », a-t-elle ajouté, rapporte la même source.

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