Voyager en solo au Maroc quand on est une femme ? Il est peut-être plus sage d’y repenser deux fois !
Avances insistantes, regards indécents et propositions déplacées… Pour de nombreuses voyageuses, la destination Maroc rime avec harcèlement de rue omniprésent.
La journaliste de voyage Erin Deborah Waks en a fait l’expérience. Voici ce qu’elle raconte dans les colonnes du Daily Mail.
Une rafale d’avances à peine débarquée au Maroc
Venue seule au Maroc pour la première fois, la touriste britannique pensait pouvoir profiter sereinement de son séjour. Mais c’était sans compter l’obstination de certains locaux.
Pourtant, la jeune femme affirme se vêtir modestement et parler couramment arabe. Cela ne l’a pas empêché d’être harcelée dès ses premiers pas dans les souks de Marrakech, fraîchement classé 2e destination la plus impolie envers les touristes.
« Quand j’ai essayé d’ignorer les avances non désirées, on me laissait généralement tranquille. Mais quand j’ai répondu en arabe en criant, l’attention s’est accrue », relate-t-elle.
Et de poursuivre : « Plutôt que de susciter de la colère ou de l’agressivité, comme on aurait pu s’y attendre, j’ai surtout été accueillie par des expressions d’incrédulité totale, et même par des demandes en mariage ! ».
À Chefchaouen, la perle bleue, un commerçant la harcèle pour qu’elle achète un foulard, et quand il découvre qu’elle parle arabe, il la bombarde de questions intrusives avant de carrément lui proposer de l’épouser !
Le harcèlement devient la norme au Maroc
« J’ai été surprise et, naturellement, je suis sortie rapidement du magasin. Il m’a suivie dans la rue, avant de finalement abandonner lorsque je lui ai fait comprendre que je n’étais pas intéressée », raconte la voyageuse.
Hélas, elle a eu droit à des scénarios similaires dans un train entre Tanger et Asilah, sur une plage de Taghazout, ou encore au cœur de la médina de Marrakech.
Force est de constater qu’elle n’est pas un cas isolé : d’autres touristes, venus seuls, en couple ou en famille, décrivent des comportements plus ou moins similaires, des attitudes oppressantes.
La journaliste, bien qu’elle salue l’hospitalité marocaine, dénonce ainsi un harcèlement de rue quasi systémique. Elle avait pourtant été prévenue par des guides touristiques et même des proches qui avaient déjà visité le Maroc : il est difficile d’échapper aux sollicitations insistantes !
Malgré un séjour gâché par le harcèlement, elle affirme avoir « passé un très bon moment » et n’exclut pas d’y retourner.
