La Police de l’air et des frontières (PAF) de l’aéroport d’Alger – Houari Boumediene a annoncé, ce lundi 21 juillet, avoir effectué une importante saisie de devises sur deux passagères d’un vol international. L’enquête a mené vers un réseau. Voici les détails.

À l’entrée comme à la sortie du territoire algérien, tout voyageur transportant plus de 1000 euros doit les déclarer à la douane. Au départ d’Algérie, les passagers sont autorisés à transporter jusqu’à 7500 euros (ou montant équivalent dans une autre devise) sur présentation d’un avis de débit bancaire. Au-delà de cette somme, une autorisation de la Banque d’Algérie est obligatoire.

Malgré ces règles claires et le renforcement des contrôles douaniers et policiers, avec des outils de plus en plus sophistiqués, certains voyageurs continuent de transporter illégalement des devises. Ils prennent le risque de se voir confisquer l’argent et d’être présentés devant un juge.

Un réseau organisé

C’est le cas de deux passagères qui ont tenté de voyager au départ de l’aéroport international d’Alger vers Istanbul. Dans leurs bagages, les policiers ont découvert une importante somme d’argent : 120 400 euros et 1880 dollars, rapporte la police nationale dans un communiqué.

Les sommes en devises ont été saisies et les deux voyageuses arrêtées. L’enquête a permis de démanteler un réseau « criminel organisé », selon la même source. Une perquisition aux domiciles et dans deux entrepôts utilisés par les membres du réseau organisé a permis l’arrestation de quatre membres présumés.

L’opération a permis de saisir et de récupérer plus de 5 000 unités de marchandises diverses d’origine étrangère importées sans licence (cosmétiques, pièces automobiles, vêtements et denrées alimentaires) et deux sommes d’argent : 16 200 euros et 1,58 million de dinars algériens, selon la même source. Au total, ce sont plus de 136.000 euros qui ont été saisis.

Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un réseau spécialisé dans l’importation de produits dits du « cabas ». Cette activité a été récemment légalisée par décret. Mais certains acteurs continuent d’opérer selon l’ancienne méthode.

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