Aéroport d’Orly : la reconnaissance faciale sur les vols vers le Maroc

Par Rawpixel.com / Adobe Stock

Longues, ennuyeuses, parfois stressantes…Dans les aéroports, tout le monde ou presque déteste les files d’attente aussi bien au départ qu’à l’arrivée.

Les solutions proposées, notamment dans les grands aéroports, comme les couloirs spéciaux ou la possibilité de scanner son passeport, s’avèrent insuffisantes.

Avec l’apparition du coronavirus, d’autres documents devront être vérifiés, en plus du passeport et du billet d’avion : le test PCR, le certificat de vaccination, le passeport sanitaire…

Un enregistrement en quelques dizaines de secondes…

De nouvelles exigences ont également fait leur apparition avec la pandémie, comme par exemple limiter au maximum le contact avec les personnels des aéroports et des compagnies aériennes.

La solution pourrait venir d’une nouvelle technologie : la reconnaissance faciale. Depuis jeudi 18 mars, l’aéroport Paris Orly teste ce nouveau dispositif, rapporte ce mardi le journal Le Parisien.

Le voyageur n’a plus à sortir son passeport et son billet d’avion puis attendre les vérifications de l’hôtesse. Il lui suffit de montrer son visage en face d’une borne dédiée dans la zone d’enregistrement et le tour est joué.

Un dispositif testé sur les vols Transavia vers le Maroc

Une caméra prend une photo de son visage. Le voyageur enregistre ensuite son passeport et son billet d’avion. Le tout se fait en « quelques dizaines de secondes », selon Aéroports de Paris (ADP). Durant tout ce processus, aucun contact direct avec les personnels au sol. Une fois l’enregistrement terminé, le voyageur n’aura plus à sortir sa pièce d’identité.

En salle d’embarquement, le voyageur n’a qu’à regarder la caméra et les portes s’ouvrent pour le laisser accéder à son avion.

Pour l’heure, le dispositif concerne les vols de la compagnie low cost Transavia, filiale d’Air France, vers une seule destination : le Maroc. Le nombre de passagers sur ces vols est faible, ce qui permet de bien tester le système, précise Le Parisien. Dans deux mois, l’expérimentation sera élargie à d’autres vols, avec plus de passagers.