- Accueil
- Compagnies Aériennes
- Air Algérie : collision évitée de justesse à l’aéroport de Marseille
Air Algérie : collision évitée de justesse à l’aéroport de Marseille
Que s’est-il passé le 11 septembre dernier à l’aéroport de Marseille avec un avion de la compagnie aérienne Air Algérie ? Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), organisme officiel français de l’aviation civile française, a ouvert une enquête.
Le drame a été évité de justesse. Le 11 septembre, un Boeing de la compagnie aérienne Air Algérie s’approche de l’aéroport de Marseille – Provence. Il est autorisé à atterrir mais rapidement un contrôleur lui ordonne de reprendre l’altitude. Voici les faits.
Air Algérie : deux avions autorisés sur la même piste à l’aéroport de Marseille
L’incident s’est produit sur le vol Chlef – Marseille. Le vol se déroulait de nuit et le Boeing 737 d’Air Algérie, immatriculé 7T-VKL, a été autorisé à atterrir sur la piste 31R de l’aéroport marseillais. L’équipage entame son approche.
Mais dans le même temps, un autre avion, un Boeing 757 de la compagnie aérienne espagnole Gestair était présent sur la même piste en vue d’un décollage, souligne le BEA. Ce dernier avait été préalablement autorisé à s’aligner sur la piste en vue d’un décollage, ajoute l’organisme français. Le contrôleur a donc demandé à l’équipage du vol Air Algérie d’interrompre l’approche, poursuit la même source.
Erreur humaine
Ce type d’incidents sont rares. Ils résultent souvent d’erreurs humaines commises par les contrôleurs aériens. Mais ils peuvent avoir de très graves conséquences sur les deux avions concernés. Fort heureusement, pour les passagers et l’équipage des deux avions Air Algérie et Gestair, le contrôleur aérien de l’aéroport de Marseille a corrigé rapidement son erreur, évitant une catastrophe.
« Effectivement c’est bien une erreur du contrôleur. L’avion a dû interrompre l’approche et remettre les gaz pour amorcer une nouvelle approche », nous confirme une source proche d’Air Algérie qui précise qu’à aucun moment les passagers et l’avion n’étaient en danger.
Pour sa part, le BEA, qui a qualité l’incident de « grave », a annoncé l’ouverture d’une enquête sur cet incident. Les conclusions devraient être rendues publiques prochainement.
Selon les données de Flight Radar, le vol, qui a décollé à l’heure de l’aéroport de Chlef a connu un retard de 21 minutes. Il s’agit probablement du temps mis par l’équipage pour effectuer un tour de piste après l’interruption d’atterrissage.