Avant de pouvoir entrer sur le territoire national, les voyageurs en Algérie doivent d’abord passer les contrôles douaniers. S’il s’agit d’une simple formalité pour certains, ces contrôles peuvent s’avérer plus problématiques pour d’autres passagers.
Les douaniers, postés au niveau de tous les ports et les aéroports internationaux algériens, notamment ceux de la capitale Alger, accordent une très grande importance à ce que transportent les voyageurs dans leurs bagages.
À l’embarquement comme au débarquement, les voyageurs passent toujours sous l’œil vigilant des douaniers qui filtrent les différents profils à la recherche de suspects pouvant transporter des devises non déclarées, de la marchandise à usage commercial, ou encore de la drogue ou des armes.
Au port d’Alger, un voyageur en particulier a suscité l’intérêt des douaniers. Ses bagages ont été ainsi soumis à une fouille approfondie. Les douaniers ont finalement trouvé plusieurs ordinateurs portables qu’il a ramenés de l’étranger.
« Il a seulement droit à deux ordinateurs ! »
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C’est dans un reportage réalisé par la chaîne télévisée El Bilad, où l’on voit un douanier procéder à la fouille des bagages de ce voyageur. Ayant déjà aligné une dizaine d’ordinateurs portables trouvés dans les bagages de ce voyageur, l’agent de la douane explique que le seuil autorisé est largement dépassé.
« Il a droit à deux ordinateurs seulement, mais là on voit qu’on trouve de plus en plus dans ses bagages », indique le douanier qui venait tout juste de tomber sur un autre ordinateur dans les bagages de ce passager.
Outre le fait qu’un tel nombre d’ordinateurs portables soit probablement destiné à la revente en Algérie, le douanier redoutait qu’à l’intérieur de ce matériel informatique, soit dissimulée de la drogue. « Si on contrôle l’intérieur des ordinateurs, on peut peut-être trouver de la drogue », a-t-il estimé.
Les soupçons du douanier n’ont d’ailleurs fait que s’accentuer quand le voyageur lui a dévoilé que certains ordinateurs portables n’étaient pas à lui, mais envoyés par d’autres personnes. « C’est ce qui est le plus dangereux ! Celui qui lui a confié ces ordinateurs peut y avoir caché des choses suspectes ou dangereuses », lance ce douanier.
