Les Algériens résidant à l’étranger ne peuvent faire certaines choses en Algérie, rappelle le député de l’émigration Abdelouahab Yagoubi.
Le parlementaire a établi, ce mardi 5 août, une liste, non exhaustive, en citant quatre « exemples ». La voici :
Importer un véhicule de moins de 3 ans
Contrairement aux Algériens résidents en Algérie, ceux établis à l’étranger, qu’ils soient binationaux ou pas, n’ont pas le droit de faire entrer en Algérie un véhicule d’occasion de moins de 3 ans.
En revanche, ils possèdent un autre avantage : grâce à leur carte consulaire, ils peuvent effectuer un « déménagement » sans droits de douane, qui inclut un véhicule neuf.
Investir dans un média
Le député dévoile que les Algériens de l’étranger n’ont pas le droit de « de fonder ou de participer au capital des médias audiovisuels ou de la presse écrite et électronique ». La presse écrite, la radio et la télévision sont donc des domaines qui leur sont fermés.
🇩🇿 #لا_لتشريع_التمييز
من أجل مواطنة كاملة لكل الجزائريين،
داخل الوطن وخارجهما كنت أتصوّر أن يأتي يوم أجد فيه نفسي…
Posted by Abdelouahab Yagoubi – عبد الوهاب يعقوبي on Tuesday, August 5, 2025
Allocation touristique
Alors que la nouvelle allocation touristique a été accueillie très positivement en Algérie, les Algériens de l’étranger se trouvent interdits de ce droit de change au taux officiel. Le député rappelle que même les binationaux résidant en Algérie ne peuvent pas percevoir les fameux 750 €.
Secteur académique
Le parlementaire fait savoir que les académiciens algériens, de renom international, établis à l’étranger, sont interdits « de présider ou diriger les organes de l’Académie algérienne des sciences et des technologies ».
Yagoubi affirme qu’il s’est déjà adressé à la Cour constitutionnelle à quatre reprises, mais que ses saisines ont été rejetées, ajoutant qu’il a également déposé une proposition de loi modificative, en vain.