Avion : ces passagers sont surveillés de près, selon une hôtesse de l’air

(Photo par Blue Planet Studio / Adobe Stock)

Les passagers n’en sont peut-être pas conscients, mais ils peuvent mettre les agents de bord mal à l’aise sans faire grand-chose. Certains de leurs comportements peuvent même s’avérer suspects, ce qui met à mal la sécurité à bord.

Une hôtesse de l’air questionnée par The Sun admet que « ce n’est pas de leur faute, mais plutôt le résultat des actions des autres ». Pourtant, l’équipage doit toujours se méfier des clients pour avoir une longueur d’avance sur eux. Voici ce que l’hôtesse a à dire à ce sujet.

Pour des raisons de sécurité, l’équipage doit toujours surveiller les passagers problématiques

L’hôtesse de l’air commence par expliquer « les quatre niveaux de menace auxquels l’équipage doit être attentif ».

La menace de niveau 1 comprend la violence verbale, le niveau 2 la violence physique, le niveau 3 le comportement mettant la vie en danger et le niveau 4 la tentative ou l’achèvement d’une violation de la zone de repos de l’équipage.

 « Nous devons être en mesure d’évaluer très rapidement laquelle de ces menaces correspond au comportement d’un passager, car tous les cas sont très différents », précise l’hôtesse de l’air.

Les membres du personnel de cabine doivent rester attentifs à tout comportement déplacé que les passagers pourraient manifester, et ce, même lorsqu’ils embarquent. Ainsi, ils s’assurent de détecter les menaces à temps. Il peut s’agir de personnes en état d’ébriété, anxieuses à l’idée de prendre l’avion ou contrariées par un retard. Ce sont autant de facteurs de stress qui peuvent entraîner des dépassements à bord.

L’agente de bord déclare : « Nous prenons des notes au fur et à mesure du vol et gardons un œil sur les gens pour les transmettre aux autres membres de l’équipage, afin de nous assurer que nous sommes au courant de ce que fait chaque passager ».

Par exemple, l’équipage prendra note si les passagers à surveiller se rendent aux toilettes. S’il peut simplement s’agir d’une personne qui a mal au ventre, il y a aussi beaucoup de gens qui fument ou qui prennent de la drogue. « Nous attrapons régulièrement ces personnes et, la plupart du temps, nous le faisons parce que nous les avons surveillées pendant le vol », ajoute l’hôtesse de l’air.

Se tenir près des cuisines de l’avion peut vous valoir de sérieux ennuis

Beaucoup de passagers traînent également dans l’office sans même se rendre compte que le personnel de bord les a à l’œil. Ce type de comportement peut être considéré comme menaçant. L’hôtesse de l’air précise à ce sujet : « La plupart du temps, surtout sur les vols long-courriers, les gens ne font que se dégourdir les jambes, mais on n’est jamais trop prudent ».

Elle révèle qu’il y a aussi des passagers qui volent dans la cuisine, y compris des choses vraiment inoffensives comme de la nourriture et de l’eau qu’ils auraient pu recevoir gratuitement. « J’ai même entendu dire que des membres de l’équipage s’étaient fait voler leur propre déjeuner qu’ils avaient apporté de chez eux, ainsi que des friandises et des objets qui nous avaient été donnés en cadeau par d’autres passagers », confie l’agente de bord.

Certaines compagnies aériennes peuvent considérer cela comme une menace de niveau 4, car il s’agit techniquement d’une zone réservée à l’équipage.

En adoptant ce genre de comportement à bord, vous risquez d’annuler non seulement vos vacances, mais aussi celles de tous les autres passagers de l’avion.

D’ailleurs, si les membres du personnel de cabine considèrent qu’une personne à bord de l’avion constitue une menace, ils devront en informer les pilotes qui, à leur tour, informeront la tour de contrôle. S’ils estiment que la situation est suffisamment menaçante, ils réachemineront le vol en vue d’un arrêt d’urgence.

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