Deux hôtesses de l’air dévoilent les 5 inconvénients de leur métier

Par Svitlana / Adobe Stock

Alors qu’elles sont tout sourire dans les airs, deux hôtesses de l’air ont révélé que leur travail venait avec son lot d’inconvénients.

Aja Bailey est agente de bord pour le compte de compagnies aériennes commerciales et de jets privés. Elle cite quelques-uns des aspects les plus difficiles de son travail. Parmi eux, le fait de manquer régulièrement des événements importants et d’être sujette à des problèmes de santé dus à l’altitude.

Caroline Kneitz, elle, a travaillé comme hôtesse de l’air chez Emirates pendant six ans. Elle explique que les passagers difficiles sont une source de stress constante.

Les deux femmes révèlent, pour le Daily Mail, les 5 aspects négatifs du métier d’hôtesse de l’air.

Les 5 points négatifs du métier d’hôtesse de l’air, selon des professionnelles

Des problèmes de santé

Aja explique que le fait d’être constamment exposé à des altitudes élevées peut entraîner divers problèmes de santé tels que la déshydratation et l’épuisement. Il est donc « important de donner la priorité à sa santé » lorsque l’on pratique le métier d’hôtesse de l’air.

Aja a, par exemple, déjà dû être placée sous perfusion à cause d’une déshydratation sévère. « Dans ce métier, on est parfois tellement occupé qu’on oublie de boire de l’eau ou de manger un bout », affirme l’hôtesse.

« Lorsque vous enchaînez les voyages, il n’y a parfois pas de pause entre les deux. J’emporte une boisson protéinée et quelque chose à grignoter tout au long de mes trajets ».

Des passagers difficiles

Caroline dit qu’elle a dû faire face à des passagers difficiles au cours de sa carrière d’hôtesse de l’air. C’est ce qui a rendu son travail très stressant à certains moments.

Parmi ses expériences les moins agréables, elle raconte qu’un voyageur lui a soufflé la fumée de sa cigarette électronique au visage quand elle lui a demandé d’arrêter de fumer.

Elle se souvient également que de nombreux passagers se plaignaient de la nourriture, « s’attendant à des repas gastronomiques ou à des recettes qui n’existent même pas ». « Un jour, un garçon s’est approché de moi et a exigé qu’on lui donne un hamburger ! », ajoute-t-elle.

S’occuper du désordre des gens

En avion, de nombreux passagers laissent des tas de saletés derrière eux, mais Caroline dit que le pire auquel elle ait eu à faire face était les excréments humains.

Elle se souvient d’un incident particulièrement désagréable : « Une fois, notre vol a été retardé au départ de Dhaka, au Bangladesh, parce que certains sièges étaient souillés d’excréments et que nous n’avions pas suffisamment de housses de rechange ».

L’agente de bord ajoute : « Comme les gens laissent beaucoup de saletés dans leurs sièges, en particulier des miettes et des débris de nourriture, il est très courant de demander un changement de housse une fois que les passagers ont débarqué. Cela peut devenir assez dégoûtant ».

D’importantes charges de travail

Pour être hôtesse de l’air, les deux femmes disent qu’il faut être « comme un couteau suisse ». À bord, on attendra de vous que vous fassiez beaucoup de tâches différentes, parfois en simultané.

Aja explique que sur les jets privés, les responsabilités sont encore plus grandes, car on travaille souvent seul. « Les hôtesses de l’air des jets privés sont chargées d’un large éventail de tâches, notamment le nettoyage, le stockage et la préparation des repas. Cela peut être très exigeant sur le plan physique », précise-t-elle.

Les urgences médicales

Un autre rôle qu’Aja et Caroline ont dû endosser de manière inattendue pendant leur heures de travail est celui d’« infirmière ».

Toutes deux disent avoir été témoins de nombreuses urgences médicales. Aja déclare que la situation la plus stressante qu’elle ait connue a été lorsqu’un passager s’est évanoui et qu’elle a dû le réanimer.

Caroline, quant à elle, a été témoin de nombreuses crises cardiaques chez des personnes âgées. L’une des urgences médicales les plus étranges qu’elle ait rencontrées est celle d’une femme qui n’arrivait pas à retirer une bague de son doigt tellement il avait gonflé. L’équipage a dû procéder à un atterrissage d’urgence pour sauver son doigt.

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