Une hôtesse de l’air Emirates parle de sa « vie de rêve »

(Photo par Blue Planet Studio / Adobe Stock)

Les agents de bord ont la réputation d’exercer des métiers de rêve. Ils parcourent le monde, séjournent dans divers hôtels et sont toujours au contact de nouvelles cultures, mais jusqu’où va cette part de rêve ?

Selon une hôtesse de l’air d’Emirates, nous sommes loin de tout cerner de ce métier. Dans des révélations faites à News.com.au, l’hôtesse lève le voile sur le montant de son salaire et les privilèges qui l’accompagnent.

Emirates : une hôtesse de l’air révèle les privilèges de son métier

À 33 ans, Alexandra Cosoff est membre du personnel de cabine pour Emirates. Foulard chic, rouge à lèvres rouge emblématique et rémunération très généreuse, la jeune femme est heureuse d’avoir « réussi sa vie ».

Avec son service haut de gamme et ses Airbus A380 à deux étages, Emirates est l’une des compagnies aériennes les plus raffinées du monde. Il semblerait que la compagnie ne chouchoute pas que ses clients. Ses employés sont parmi les mieux lotis dans la profession.

« J’ai commencé en classe économique pendant un an et demi, avant d’être promue en classe affaires et dans l’équipe chargée des événements de promotion des affaires. J’ai eu beaucoup de chance. J’ai passé des moments incroyables », confie Alexandra.

Rentrant dans le vif du sujet, l’agente de bord confie : « Notre logement est fourni et notre salaire est exonéré d’impôts ». Elle ajoute que les frais de transport et de blanchisserie sont couverts par la compagnie. « Et nous avons une couverture médicale et dentaire complète », dit-elle.

« On s’occupe très bien de nous »

Anciennement maquilleuse, Alexandra avoue apprécier particulièrement cette prise en charge. « Ce qui était très intéressant pour moi, c’était de ne pas payer d’impôts en plus de mon salaire ». La jeune femme vit dans son propre appartement, fourni par Emirates. « Vous pouvez soit bénéficier d’un logement fourni par la compagnie, soit opter pour une indemnité de logement », explique-t-elle.

Chez Emirates, le salaire de base de départ s’élève à 1 130 euros, plus un taux horaire de vol de 16 euros de l’heure. Sur le site web de la compagnie, le salaire mensuel moyen indiqué est de 2 590 euros, en fonction du nombre d’heures de vol.

Ce salaire correspond au travail en classe économique, sachant que le personnel des classes supérieures est bien mieux payé.

Alexandra décrit son travail comme « un rêve devenu réalité ». Elle encourage tous ceux qui envisagent une carrière dans le transport aérien à sauter le pas, convaincue que c’est une expérience unique en son genre.

« J’ai tellement appris sur le monde, sur les autres cultures et sur moi-même, et surtout, je me suis fait des amis extraordinaires en chemin », conclut-elle.

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