A leur départ et à leur arrivée en Algérie, les voyageurs, résidents ou non résidents, ne doivent pas transporter avec eux des sommes en devise non déclarées dépassant le seuil autorisé par la loi.
Au départ d’Algérie, les voyageurs, algériens doivent déclarer tout montant en devises qui soit égal ou qui dépasse les 1.000 €. Les passagers étrangers peuvent quant à eux transporter jusqu’à 5.000 € sans déclaration préalable au départ d’Algérie.
A l’arrivée en Algérie, toute somme supérieure ou égale à 1000 euros (ou équivalent dans d’autres monnaies étrangères) doit être déclarée. Aucun plafond n’est fixé concernant les montants à transporter.
Sur son site web, la douane algérienne souligne aussi qu’en plus de l’argent liquide (billet de banque et pièces de monnaie), l’obligation de déclaration s’étend aussi à « tous les moyens de paiement au porteur, aux effets de commerce, ainsi qu’aux autres valeurs et titres de créances négociables, au porteur ou endossables ».
De plus, l’Algérie a fixé un nouveau seuil annuel d’exportation de devises en novembre 2024. Depuis, les voyageurs algériens, résidents et non-résidents, ne peuvent pas exporter un montant total de devises dépassant les 7.500 € par année civile. Auparavant, ce montant était autorisé à chaque voyage à l’étranger.
Contrôles des devises : voici les questions posées par les douaniers à l’aéroport
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Ce sont les éléments de la douane qui veillent à faire respecter ces lois au niveau des ports et des aéroports internationaux algériens. C’est ce qu’on peut d’ailleurs constater dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrant comment les voyageurs sont contrôlés par les douaniers dans un aéroport en Algérie.
Dans les aéroports algériens, le point de contrôle des douanes est le dernier avant d’accéder à la salle d’embarquement. Il se situe juste après celui de la police de l’air et des frontières (PAF).
Avant d’être autorisés à se rendre dans la salle d’embarquement, les voyageurs passent d’abord par le point de contrôle de la douane. Le douanier vérifie le passeport et la carte d’embarquement, avant de leur poser certaines questions qui peuvent différer d’une personne à une autre.
Les voyageurs quant à eux n’ont généralement qu’à répondre aux questions pour passer le guichet. En cas de doute, le douanier peut cependant les faire soumettre à un contrôle approfondi.
« Combien transportez-vous en devises ? », « Avez-vous des dinars algériens ? », « Combien d’argent déclarez-vous ? », « Transportez-vous des bijoux ? », « Quelle est votre destination et qu’avez-vous à déclarer ? », demandent poliment les douaniers, tout en restant particulièrement vigilants aux réactions des passagers.
Certains voyageurs indiquent qu’ils transportent des sommes inférieures à 1.000 €, d’autres déclarent qu’ils ont sur eux des sommes dépassant ce seuil. Dans ce dernier cas, les douaniers les invitent à remplir le formulaire de déclaration.
