En Algérie, le coup d’envoi de la saison estivale 2025 a été officiellement donné samedi 21 juin. Cette année, les autorités algériennes promettent plusieurs nouveautés au profit des estivants, dont l’ouverture de 13 nouvelles plages et le renforcement de la sécurité.

Cet été, 13 nouvelles plages aménagées viennent s’ajouter à celles déjà existantes, offrant aux estivants plus de choix. Avec l’ouverture de ces structures, le nombre total des plages autorisées à la baignade passe ainsi à 461 sur tout le littoral du pays.

Été 2025 : ouverture de 13 nouvelles plages à travers le littoral algérien

C’est ce qu’a fait savoir, ce dimanche 22 juin, le directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Youcef Roumane, lors de son passage à l’émission l’Invité du jour de la chaine III de la radio nationale.

Le responsable reconnaît que le nombre de plages autorisées reste insuffisant, compte tenu notamment de l’étendue du littoral algérien. Mais il indique que l’ouverture de nouvelles plages nécessite tout un processus d’aménagement et de sécurisation.

« Cette année, nous avons ouvert 13 nouvelles plages. Cela veut dire que nous travaillons chaque année pour ouvrir de nouveaux espaces sécurisés et aménagés, avec toutes les commodités nécessaires », explique-t-il.

De plus, il estime qu’avec les 461 plages autorisées, dont certaines très vastes, « nous avons suffisamment d’espaces pour accueillir de grands nombres d’estivants ».

Plus d’un demi-million d’agents de la protection civile mobilisés sur les plages

Sur le volet de la sécurité, l’invité de la radio a rappelé qu’en dépit de tous les moyens mobilisés par les autorités, la précédente saison estivale était entachée par le décès de 214 personnes par noyade.

Pourtant, la protection civile avait effectué 78.174 interventions, dans lesquelles ils ont pu sauver plus de 56.000 personnes de noyade. « Mais malheureusement, nous avons enregistré 214 décès, dont 131 personnes en dehors des plages autorisées à la baignade », précise-t-il.

De plus, l’intervenant ajoute que les décès survenus dans les plages surveillées ont eu lieu en dehors des horaires de surveillance, de 8 h à 20 h.

Pour cette année, et dans le but de renforcer la sécurité sur les plages algériennes, « la Direction générale de la protection civile a mobilisé 531.000 agents, dont 8 953 saisonniers, les autres sont des professionnels », a souligné le DG des collectivités locales au ministère de l’Intérieur.

Gratuité des plages : les squatteurs dans le viseur des autorités

En outre, la gendarmerie nationale a également mobilisé près de 12.000 agents sur les pages relevant essentiellement des champs de garantie de ce corps, ainsi que 1.000 agents de la Sûreté urbaine, au niveau des plages urbaines.

À propos du problème récurrent de la gratuité des plages, le responsable explique qu’au niveau de ces espaces de détente, certaines portions sont concédées à des opérateurs privés et d’autres non. « Lorsqu’un estivant dispose de son propre matériel et qu’il va à la partie qui n’est pas concédée, il ne paye rien ».

Concernant les squatteurs des plages, ces individus qui obligent les estivants à louer des dispositifs dans les zones gratuites, le responsable assure que « les services de sécurité et les administrateurs des plages vont veiller à ce que ces personnes ne sévissent plus au niveau des plages algériennes ».

Quant aux zones concédées à des opérateurs privés, les estivants doivent obligatoirement payer pour les prestations proposées. « Les prix fixés sont libres et dépendent des concessionnaires et des prestations proposées », explique-t-il. 

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