Frais sur les bagages cabine : Vueling visée par une enquête

Le service client de Vueling au sein d'un aéroport. (Photo par rarrarorro / Adobe Stock)

L’Italie intensifie ses efforts pour protéger les droits des consommateurs dans le secteur aérien en ouvrant une enquête sur Vueling pour « pratiques tarifaires douteuses ».

Selon l’organisme italien de surveillance des consommateurs, la compagnie aérienne espagnole ne fournit pas d’informations claires sur les frais de bagages à main. Ceci a donné lieu à des inquiétudes quant à son manque de transparence et d’équité envers les passagers. Le média The Local nous en apprend plus à ce sujet.

Vueling est pointée du doigt pour ses tarifications sur les bagages cabine

L’autorité italienne de surveillance de la concurrence, l’AGCM, a révélé ce mercredi que Vueling était sous enquête. La compagnie aérienne, faisant partie du groupe International Airlines Group (IAG) aux côtés de British Airways et Iberia, a été fondée en 2004.

Aujourd’hui, la low cost espagnole est accusée de ne pas clairement indiquer les coûts d’un bagage à main additionnel. En effet, ceux-ci varient selon que le client ait acheté son billet sur le site Web de la compagnie ou via son application. Cette absence de transparence a soulevé de sérieuses préoccupations quant à la manière dont les passagers sont facturés, générant des doutes sur l’équité des pratiques de la compagnie aérienne.

De plus, l’AGCM souligne que Vueling utilise des informations sur le type d’appareil utilisé pour l’achat du bagage afin de créer un profil de client, ce qui influence le prix final. Ces tactiques suscitent des préoccupations quant à la protection de la vie privée des passagers, ce qui ajoute un élément supplémentaire à l’enquête en cours.

D’autres compagnies aériennes low cost sont accusées d’avoir gonflé leurs tarifs

L’enquête intervient peu de temps après que l’organisme italien de protection des consommateurs ait également ouvert une enquête similaire visant Ryanair. La compagnie aérienne à bas prix irlandaise est, elle, accusée d’abuser de sa position dominante sur le marché italien.

Le gouvernement italien a récemment pris des mesures pour lutter contre les compagnies aériennes utilisant des algorithmes pour établir les profils des utilisateurs et augmenter les prix. Cependant, ces efforts ont été atténués sous la pression des low cost. Ryanair, par exemple, a menacé de réduire ses vols vers des destinations telles que la Sardaigne et la Sicile en réponse à ces mesures.

L’AGCM a également lancé une enquête sur les allégations selon lesquelles les compagnies aériennes auraient délibérément augmenté les tarifs sur les lignes reliant l’Italie continentale à la Sicile durant les fêtes de fin d’année. Les compagnies impliquées comprennent Ryanair, Wizz Air, easyJet et ITA Airways. Cette dernière n’est autre que l’entreprise publique qui a succédé à l’ancienne compagnie aérienne Alitalia.

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